Civilisation aborigène

 

Civilisation aborigène

 

  Un Korrigan signifie petit nain. Ce terme péjoratif désignait à l'origine le peuple premier de Bretagne, bâtisseurs des mégalithes, contraint de se cacher à  l'intérieur des terres, dans les bois, après l'arrivée des premières colonies issues des Cyclades


Ciivilisations aborigènes:
                      
             
    
 

Le terme d'aborigène est employé pour qualifier les habitants premiers ou peuples premiers de certains territoires, par exemple dans les cas suivants:
les aborigènes d'Australie, les Aïnous au Japon...
Le terme civilisation — dérivé indirectement du latin civis signifiant « citoyen » par l'intermédiaire de « civil » et « civiliser » — a été utilisé de différentes manières au cours de l'histoire. Il a en français trois grandes acceptions :

1ère )la civilisation, dans l'acception la plus courante, est le fait de civiliser, c'est-à-dire de porter une société à un niveau considéré comme plus élevé et plus évolué, et c'est, par métonymie, l'état atteint par cette société évoluée. Cette acception inclut une notion de progrès. L'opposition historique aux termes de barbarie et sauvagerie tend à s'atténuer, notamment depuis l'annonce du principe du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». Le statut d'égalité à toutes les civilisations est reconnu.
2ème) la civilisation, c'est aussi l'ensemble des traits qui caractérisent l'état d'évolution d'une société donnée, tant sur le plan technique, intellectuel, politique que moral, sans porter de jugement de valeur. À ce titre, on peut parler de civilisations au pluriel et même de civilisations primitives (attention toutefois, le mot primitif peut être connoté à « inférieur ». Il faut le prendre ici sans jugement de valeur au sens de « premier » ou de « le plus ancien connu»).
3ème) l'état auquel sont parvenues quelques cultures dans l'histoire de l'humanité. Cette acceptation est dans la lignée directe des théories évolutionnistes du XIXe siècle, réfutées depuis au bénéfice de théories plus neutres.

 

Les Aïnous
peuple premier du Japon



Fichier:AinuGroup.JPG





Ojibwés
Midwewinind) de la tribu Terre Blanche
 1894
Un des peuples premiers d'Amérique du nord
(Origine Indo-Européenne ?)

(Midwewinind) de la tribu Terre Blanche, 1894

Génétique
 Les recherches génétiques ont permis de classer l'ADN mitochondrial ou ADNmt en quatre haplogroupes principaux présents chez 97% des populations d'Amérique : A, B, C et D. Chacun de ces haplotypes est présent sur le continent américain.
Les spécialistes en génétique  ont proposé qu'un cinquième haplogroupe d'ADNmt (haplotype X) soit représenté parmi les lignées fondatrices des populations d'Amérique.

L'haplogroupe X est un cas particulier, car présent en Amérique du Nord et en Europe. L'analyse génétique des populations Ojibwés, tels que les Sioux, et Navajos, indique, par l'intermédiaire de l'ADN mitochondrial X, une lointaine parenté avec les populations européennes. Cette recherche décrit l'occurrence, la variation et la population possédant l'haplogroupe X chez les autochtones. Cet haplogroupe semble, sur la base des données archéologiques, être précolombien et a pu arriver en Amérique entre 12 000 et 17 000 ans ou entre 23 000 et
 36 000 ans.
L'haplogroupe X est remarquable parce qu'on ne l'a pas trouvé chez les Asiatiques, y compris chez les Sibériens, mais les chercheurs pensent qu'il a pu venir en Amérique par l'intermédiaire d'une migration eurasienne. Cependant, un aperçu plus étendu de l'ADN mitochondrial asiatique, aussi bien que la caractérisation additionnelle l'ADN mitochondrial européen et des autochtones américains ayant l'haplogroupe X, est nécessaire pour déduire plus précisément l'origine de ce dernier en Amérique du Nord .



     Les Vedda ou Wanniyala-Aetto sont un peuple indigène du Sri Lanka, ethniquement et linguistiquement relié aux Singhalais.



La culture de ces chasseurs-cueilleurs est en voie de disparition à cause de leur assimilation culturelle et de la destruction de leur milieu naturel. Leur population est estimée de quelques centaines à quelques milliers d'individus. Ils pratiquent une religion mêlant l'animisme et le bouddhisme.

 Jusqu'à récemment, les Wanniyala-Aetto vivaient dans leur forêt, où ils chassaient le cerf, le sanglier et d'autres animaux ainsi que des oiseaux, et où ils collectaient du miel, des fruits et des noix. Ils pratiquaient aussi une forme d'agriculture sur brûlis, défrichant dans la forêt de petits lopins de terre appelés ‘chenas' pour y planter des céréales, des légumes et des tubercules. Les familles se déplaçaient d'un lopin à l'autre chaque année, retournant au même endroit tous les sept ou huit ans. Aujourd'hui, les Wanniyala-Aetto habitent dans des villages à l'extérieur de la forêt. Ils ne peuvent plus pratiquer la ‘chena' et ne disposent plus que de petits lopins de terre où cultiver du riz et des légumes et élever bétail et chèvres. Ceux qui chassent et collectent encore dans la forêt risquent arrestation et violences, mais pourtant beaucoup continuent de le faire. D'autres sont employés sur les terres des colons cingalais ou exécutent des danses et vendent des babioles aux touristes. Certaines femmes travaillent comme domestiques au Moyen-Orient.

 Dans les années 1950, le gouvernement du Sri Lanka a ouvert le territoire des Wannyala-Aetto aux colons cingalais. Les forêts furent rasées au bulldozer, les terrains de chasse inondés et des milliers de colons vinrent s'installer. En 1983, le dernier refuge forestier des Wanniyala-Aetto devint le parc national de Maduru Oya et ses habitants furent déplacés dans des villages gouvernementaux, avec l'interdiction de retourner dans la forêt sans autorisation. On leur a également interdit la chasse et la cueillette. La transition vers ce nouveau mode de vie n'est pas allée sans difficulté et de nombreuses familles parviennent tout juste à produire assez de nourriture sur les petits lopins octroyés par le gouvernement. Les enfants sont éduqués dans la langue et la religion de la population cingalaise dominante. Alcoolisme et maladies mentales sont monnaie courante dans ces nouvelles communautés. A partir de 1998, quelques hommes ont obtenu des permis de chasse et de cueillette sur une petite portion de leur forêt, mais ceux qui ne disposent pas d'un permis continuent de risquer amendes et emprisonnement s'ils sont découverts. Ces dernières années, trois Wanniyala-Aetto, tous détenteurs d'un permis, ont été abattus par des gardes du parc. De nombreux Wanniyala-Aetto désirent retourner sur leur terre de Maduru Oya.


                                                                        Négritos


Le terme Négritos désigne des populations de petite taille et à peau noire vivant dans le sud-est asiatique.

Ces populations sont regroupées en trois zones géographiques : les Philippines, la péninsule malaise (laquelle est partagée entre la Malaisie, la Thaïlande et la Birmanie) et les îles Andaman.

Ces populations descendent des premiers humains modernes arrivés dans la région voilà plus de 50 à 70 000 ans.

 Toutefois, les divers groupes classés "Négritos" proviennent de migrations différentes. En particulier, des recherches génétiques sur un échantillon de plus de 1 000 individus choisis parmi les Aetas de Luzon, les Mamanwas de Mindanao et 4 autres groupes de Négritos des Philippines ont montré que :

 Les Négritos étudiés, à l'exception des Mamanwas, forment un même groupe,
Il n'existe pas de relation étroite entre les Négritos et les Africains,
Les Négritos des Philippines sont plus proches des autres populations d'Asie du Sud-Est que des Aborigènes d'Australie et des habitants de la Nouvelle-Guinée.
Les Négritos des Philippines descendent de populations installées dès la fin du Pléistocène (Cete période s'achève voilà 11 000 ans soit donc avant même l'arrivée des Austronésiens). Toutefois, l'absence chez les Aetas de marqueurs génétiques présents chez les Mamanwas suggèrent que ces deux groupes, bien que classés "Négritos", proviennent de migrations différentes .

Le phénotype des Négritos des Philippines a évolué en se spécialisant avec une petite taille, très probablement par adaptation à la forêt humide tropicale .

   Description physique 
 
 Le mot négrito est la forme diminutive de l'espagnol negro et signifie donc « petit Noir ». Les premiers visiteurs espagnols des Philippines ont appelé ainsi ces populations, pensant qu'elles venaient d'Afrique en raison de leur phénotype.

De la taille des Pygmées, les Négritos sont parmi les peuples les plus petits, en nombre comme en taille et les moins connus. Ils possèdent parmi les ensembles génétiques les plus purs d'ADN mitochondrial (mtDNA) de l'humanité. Leur ADN mitochondrial sert donc de base pour l'étude des dérives génétiques 

 Origines 
 Les Négritos sont très probablement les premiers habitants indigènes de l'Asie du Sud-Est. L'installation de ces groupes dans la région remonte en effet au moins à 50 000 ans , voire même 60 ou 70 000 ans.

Malgré leur apparence similaire (peau très noire, cheveux crépus, petite taille), les analyses génétiques des négritos montrent une parenté incertaine, et au mieux, très ancienne  qui implique sans doute la migration de divers groupes d'origine africaine, et non, de là, une origine unique.

Dans le cas particuliers des populations andamanaises, « des études récentes de l'ADN mitochondrial [...] donnent à penser que les Andamanais sont plus étroitement liés à d'autres [populations] asiatiques qu'aux africains modernes ». Cela peut s'expliquer si on considère que la population qui a quitté l'Afrique pour l'Asie il y a 50 à 70 000 ans avait un type physique assez africain, type physique perdu par mutation chez les populations asiatiques modernes. Les ressemblances physiques entre Négritos, ou entre Négritos et Africains, ne renvoient alors qu'à des caractères ancestraux conservés (plésiomorphie), comme la couleur de la peau, qui n'expriment aucune apparentement récent. A l'inverse, les Andamanais portent des caractères génétiques dérivés (apomorphie) dans leur ADN maternel, qui montrent qu'ils dérivent comme les asiatiques modernes d'une ancienne vague d'immigrants africains. Malgré les ressemblances avec les africains, ils sont finalement plus proches de leurs voisins asiatiques.

Certains anthropologues rangent les Négritos dans un ensemble plus vaste qu'ils appellent "veddoïde", une hypothèse aujourd'hui assez contestée.

                                                               

                                                            Bochimans

                                                                  ou San                                 
  Femme bochiman du Botswana

Le nom français des Bochimans ou Bosjesmans est dérivé du néerlandais bosjesman (litt : « Hommes des buissons » ou « de la brousse »). Les Anglais les ont baptisés Bushmen. Ils se nomment eux-mêmes San. On recense 100 000 Bochimans dans toute l'Afrique australe aujourd'hui.

   Histoire 
 Les Bocihimans sont les plus anciens habitants de l’Afrique australe où ils vivent depuis au moins 20 000 ans. Leur habitat est le vaste désert du Kalahari. Ils se définissent comme « ceux qui suivent l'éclair » en se déplaçant en fonction des pluies pour se nourrir de fruits, de racines et de gibier.
La dénomination Bochiman fut introduite par les Boers. San est une dénomination plus politiquement correcte et fut introduite par les Namaquas.

 Ce peuple nomade de chasseurs-cueilleurs occupait jadis toute l'Afrique australe. L'arrivée successive des Bantous, agriculteurs sédentaires, et des Hottentots vivant d'élevage et parlant une langue de la même famille, a décimé cette population et l'a repoussée vers des terres de plus en plus ingrates. L'arrivée des Hollandais (Boers) et huguenots au XVIIe siècle puis des Britanniques acheva de les réduire à la misère en les chassant de leurs terres ancestrales. Au XVIIIe siècle, les fermiers se regroupaient en milice (kommando) qui lancèrent des expéditions punitives sur les Bochimans .

 Aujourd'hui relégués sur l'une des terres les plus ingrates du monde, le Kalahari, les Bochimans risquent encore de devoir déguerpir pour le motif avoué du gouvernement du Botswana de les intégrer aux bienfaits de la civilisation mais, selon les intéressés, pour laisser la place à la prospection diamantaire que projetterait la De Beers.

 En 1991, le Botswana Christian Council a publié un rapport à propos d'une affaire concernant des Bochimans suspectés de chasser sur une propriété privée et qui ont été appréhendés et torturés par des gardes des parcs nationaux.

 En 1997, beaucoup furent expulsés de chez eux dans le Kalahari et ceux qui sont restés ont subi des diminutions draconiennes de leur territoire de chasse, un harcèlement continuel et des tortures. Au début de l'année 2002, le harcèlement s'est intensifié : les pompes à eau ont été détruites, les réserves d'eau vidées dans le désert et la chasse et la cueillette interdites. Pratiquement tous les Bochimans ont alors été expulsés de la Réserve du Kalahari mais un grand nombre d'eux sont depuis retournés sur leurs terres et beaucoup d'autres veulent en faire autant.

 Les raisons de cette expulsion mises en avant diffèrent grandement selon les partis. Le gouvernement botswanais mettait en avant le fait que les Bochimans ne vivaient plus selon leurs traditions, élevant du bétail, et troublaient ainsi l'équilibre écologique de la réserve. L'ONG britannique Survival International soupçonne quant à elle des intérêts liés aux mines de diamants. En 2006, un tribunal botswanais a reconnu l'illégalité et l'inconstitutionnalité de l'expulsion des Bochimans de la réserve animale du centre du Kalahari. Le gouvernement ne semble cependant pas enclin à leur faciliter la tâche, il n'a pas obligation de rétablir les services de base dans la région (eau). Fin 2007, Les Bochimans ont annoncé au Botswana qu'ils intenteraient un nouveau procès au gouvernement s'ils ne peuvent retourner sur leur territoire

 Culture 
 
 peintures anciennes des San près de Murewa (Zimbabwe)
peinture ancienne des San près de Murewa (ZW)Les langues bochimanes sont de famille khoïsanes. Ils parlent des langues différentes qui, toutes, incorporent des clics (consonnes inspirées) traduits dans l'écriture par les signes ! ou ||.

  Les Bochimans sont des chasseurs-cueilleurs qui, pendant des milliers d'années, ont trouvé leur subsistance dans le désert grâce à leurs connaissances et à leurs compétences. Ils chassent — principalement plusieurs espèces d'antilopes — mais leur nourriture quotidienne a toujours été surtout constituée de fruits, baies et racines du désert. Ils se construisent des abris de bois temporaires. Beaucoup d'entre eux ont été forcés de quitter leur territoire et de vivre dans des villages situés dans des zones impropres à la chasse et à la cueillette.

 Au Botswana notamment, ils subissent la discrimination et l'ostracisation de la société tswana malgré un programme de sédentarisation lancé par le gouvernement. Relogés dans des camps misérables ou bien vivant dans les ranchs dans lesquels ils travaillent, les Bochimans sont rejetés et marginalisés à l'instar des Aborigènes d'Australie. On recense 100 000 Bochimans dans toute l'Afrique australe aujourd'hui . Quelque 3 000 Bushmen vivraient encore au centre du Kalahari mais dans une réserve naturelle créée par le gouvernement botswanais. Ils poursuivent leur vie nomade, derniers survivants de ce que les archéologues ont appelé la « civilisation de l'arc ». Les autres sont sédentarisés.

Leurs œuvres (scènes de guerre & chasse) sont peintes sur des rochers.

 Selon Bradford Keeney, l'expérience chamanique des Bochimans est fondée sur le tremblement du corps (tête, membres, abdomen). Il considère que « le tremblement des Bochimans les conduit dans des sphères d’expériences mystiques et chamaniques, où toute perception est considérée comme transitoire et capable de changer de forme. Ici, le passé et le présent ne sont pas distincts, et les humains et les animaux ne le sont pas non plus. L’entrée dans cette expérience est provoquée par le tremblement, lequel, à son tour, est facilité par la musique et la danse. »

Le film Les Dieux sont tombés sur la tête donna une notoriété éphémère à ce peuple oublié dont la langue, comme les autres langues khoïsanes et le xhosa (une langue bantoue ayant évolué au contact des langues khoïsanes) produit d'étranges clics| (claquements).


Poème bochiman

Prends ma figure et donne moi la tienne !
Prends ma figure, ma figure malheureuse
Donne-moi ta figure,
Avec laquelle tu reviens
Quand tu meurs
Quand tu disparais de ma vue
Tu te couches et reviens.
Laisse-moi te ressembler, parce que tu es pleine de joie
Tu reviens chaque fois plus vivante
Après que tu as disparu de ma vue
Ne nous as-tu pas promis jadis
Que nous aussi nous reviendrons
Et serons à nouveau heureux après la mort ?




                                                        Aborigènes d'Australie

                                                                     


 Les Aborigènes d'Australie sont les premiers humains connus pour en avoir peuplé la partie continentale. Ils constituent, avec les indigènes du Détroit de Torres, la population autochtone de l'État océanien. Le mot commun aborigène désigne plus généralement celui dont les ancêtres sont les premiers habitants connus de sa terre natale.

 Définition 
 Officiellement, du point de vue du gouvernement australien, un(e) Aborigène est une personne qui :
a des ancêtres aborigènes ;
s'identifie elle-même comme étant aborigène ;
est reconnue comme telle par sa communauté aborigène.
Les trois critères doivent être remplis. Officiellement, un terme tel que « en partie aborigène » ne veut rien dire ; on est aborigène ou on ne l'est pas. La couleur de peau n'est pas un critère et certains Aborigènes sont blancs en apparence, alors que certains de leurs ancêtres sont Blancs. La même définition s'applique aux indigènes du détroit de Torres.
 Origines
 Les Aborigènes sont venus des îles d'Indonésie sur des embarcations, l'Océanie (Australie + Nouvelle-Guinée) n'ayant jamais été rattachée à l'Asie . Il existe plusieurs théories à ce sujet. L’une d’elles avance qu’ils seraient arrivés sur le continent par le nord via le Timor il y a 40 000 ans. Une autre suggère qu’ils sont venus par un passage de basse mer entre la Nouvelle-Guinée (banc de Sahul) et l'Australie, masse immergée des continents était moins importante. Ces deux théories ne sont pas exclusives et il est aussi possible que plusieurs vagues humaines soient arrivées à différents moments ou en même temps sur différents points géographiques du continent.

Les preuves scientifiques et archéologiques démontrent que l’occupation humaine, selon le lieu géographique du continent, date au maximum de 175 000 ans (date contestée), avec une moyenne fixée à 40 000 ans environ  . Durant cette période, les Aborigènes ont développé en autarcie une culture propre.

 
 

                                             
                                                                    Aborigènes de Tasmanie

                                                      

              Une image des quatre derniers aborigènes tasmaniens de "lignée pure" vers 1860 Truganini, la dernière survivante de l'ethnie est située à l'extrême droite de l'image.

Les Ortoiroides sont les premiers humains à avoir peuplé les Caraïbes. On pense qu'ils sont originaires de la vallée de l'Orénoque dans le nord de l'Amérique du Sud et qu'ils ont migré au travers des Antilles depuis Trinidad et Tobago jusqu'à Porto Rico. Selon la théorie d'Irving Rouse les Ortoiroides vécurent longtemps en Amérique du Sud avant de migrer vers les Antilles. Les plus anciennes traces de peuplement trouvées (datation par le carbone 14) indiquent 5230 ans avant JC à Trinidad et 190 après JC à Porto Rico.


 
Femme arawak, par John Gabriel Stedman (gravure colorée datée de 1818)

Les Arawaks (arahuacos en espagnol) sont des Amérindiens des Antilles issus de la forêt amazonienne, proches de la culture saladoïde (ce nom est issu du site éponyme vénézuélien de Saladero). Le nom d'Arawaks qu'on leur a donné ne désigne pas un peuple en particulier mais une famille linguistique à laquelle se rattachent de nombreuses populations amérindiennes d'Amazonie dont les populations Kali'na ou Caraïbes.

Les Caraïbes (Karibs ou Caribes) sont une ethnie amérindienne originaire du nord du Venezuela. Ils ont émigré par la suite vers les îles des Antilles. Leur nom provient du mot caniba donné par les Taïnos, autre peuple amérindien déjà installé aux Antilles, à ces envahisseurs venus d'Amérique du Sud.



Les Caraïbes donneront leur nom à la célèbre mer d'Amérique centrale (la
Mer des Caraïbes).

La désignation des Caraïbes antillais dans la langue arawak, caniba, a par ailleurs été transposée, via l'espagnol, dans de nombreuses langues européennes, par exemple le français, donnant l'adjectif et substantif « cannibale ».

Suite au premier contact avec ces Amérindiens, Christophe Colomb notera dans son journal : « Des hommes avec un seul œil, d'autres ayant des museaux de chien, se nourrissant de chair humaine : sitôt qu'ils en capturaient un ennemi, ils le décapitaient, buvaient son sang et ils lui coupaient la nature. »

Les Guanches (berbère Igwanciyen) sont les premiers habitants connus des îles Canaries. Leur culture a disparu en tant que telle, mais a laissé quelques vestiges.



Mise à jour le Lundi, 05 Octobre 2009 14:10  
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