Persée
Dans la ville d'Argos, se dressait une haute tour d'airain aux fenêtres closes d'épais barreaux. Dans cette lugubre prison, Danaé, pleurait à chaudes larmes, car son père le roi Acrisios avait décidé de l'enfermer à jamais, après avoir été averti par un oracle qu'il serait tué par son petit-fils. En emprisonnant sa fille, loin de toute présence humaine, il espérait éviter ce destin. Pourtant, une nuit, à travers l'étroit espace qui séparait les barreaux, se mit à tomber une pluie d'or. C'était Zeus, qui ainsi métamorphosé, pénétra dans la chambre de la princesse pour la séduire et faire un enfant. Lorsque Danaé mit au monde un fils, Persée, Acrisios entra dans une rage folle. Il renonça cependant à tuer sa propre fille et son petit-fils, mais il les enferma dans un coffre qu'il jeta à la mer. (Osiris ? lui aussi fut déposé dans un coffre et jeté à la mer)
Exil
Ils dérivèrent jusqu'à l'île de Sérifos, où ils furent secourus par un pêcheur généreux, Dictys
(« filet »), qui était en fait le frère du roi de l'île, Polydectès. Persée y grandit jusqu'à l'âge adulte sous les soins de Dictys. Polydectès s'éprit de Danaé, ce qui irrita Persée qui fit bonne garde autour de sa mère. Aussi Polydectès chercha-t-il un moyen d'écarter le jeune homme devenu gênant. Il imagina alors d'imposer un tribut en chevaux aux habitants de l'île ou, selon certaines versions, il destina ces présents à Hippodamie de Pise, qu'il prétendait vouloir épouser. Persée ne possédait pas de chevaux, mais il lui offrit de lui apporter tout autre chose que le roi souhaita, ce qui allait exactement selon les plans de Polydectès. Il lui donna la tâche presque irréalisable d'aller chercher la tête de la Gorgone Méduse, ( Hydre? La Gwrac’h ?, emblème Breton? ) monstre dont le regard change les hommes en pierre. (Les géants de pierre? Des menhirs?)
La mission de Polydectès
Athéna, qui haïssait Méduse car celle-ci s'était unie à Poséidon ( Dieu des Océans ) dans un temple qui lui était consacré, apparut à Persée et lui enseigna ce qu'il avait à faire. Tout d'abord, elle lui offrit un bouclier en or dont l'intérieur était poli comme un miroir ( L’Orichalque? ) Héraclès avait lui aussi des cmémides en orichalque.) pour lui éviter d'être pétrifié par un regard direct avec l'horrible Gorgone. Il devait ensuite se rendre dans la grotte des trois Grées, ( voir plus loin définition, un être avec douze membre, de la famille des gorgones ressemble assez à une pieuvre ou un animal voisin, bien que les poulpes n‘aient que huit tentacules) trois vieilles fées qui se partageaient un seul œil et une seule dent.
Persée détourne le regard pendant qu'il tue Méduse
Même si elles étaient les sœurs des Gorgones, Persée devait leur demander de l'aide. Parce qu'il leur avait dérobé momentanément leur œil unique, elles lui apprirent où se trouvaient les nymphes du Nord. Persée lança leur œil dans le lac Triton pour les empêcher de prévenir leurs sœurs de son approche. ( Le lac triton est cité dans une autre légende: Athéna est la fille de Zeus et de Métis (une Océanide), déesse de la raison et de la prudence. Ouranos, le Ciel étoilé, prévient Zeus qu'un fils né de Métis lui prendrait son trône. Par conséquent, dès qu'il apprend que Métis est enceinte, Zeus prend le parti de l'avaler. Mais quelques mois plus tard, il ressent de terribles maux de tête sur les bords du lac Triton)
Les nymphes, qui vivaient non loin de là, lui remirent trois objets : la kunée (casque d'Hadès qui rend invisible), une paire de sandales ailées qui permet de voler dans les airs (les mêmes que celles d'Hermès) et une besace kibisis dans laquelle il devait mettre la tête de Méduse.
En quittant les nymphes, il rencontra Hermès qui, admirant sa beauté, lui offrit un présent supplémentaire : une épée courbe d'acier très dur. D'après une tradition, c'est ce dieu et non les nymphes qui avait remis à Persée les sandales ailées. Utilisant ces sandales et le casque qui rend invisible, Persée traversa l'Océan (Atlantique? ) par les airs et arriva sur la côte où vivent les Gorgones. Il les trouva endormies et, se tenant à distance de Sthéno et Euryale qui étaient immortelles contrairement à leur autre sœur, il s'approcha de Méduse en utilisant son bouclier de bronze comme miroir. Il décapita le monstre avec l'épée d'Hermès et cacha la tête dans sa besace. Du sang s'écoulant du corps de la Gorgone jaillirent ses deux fils, Chrysaor armé d'une épée d'or et le cheval ailé Pégase. Invisible grâce à son casque, Persée échappa à la colère des sœurs de Méduse et il s'envola pour retourner chez lui, selon certains sur le dos de Pégase, mais la version la plus couramment admise est que Persée s'enfuit grâce aux sandales ailées d'Hermès. ( Remarquez quelques similitudes avec le récit d’Héraclès et l’Hydre de Lerne. La méduse qui se régénère, et ses deux sœurs qui sont immortelles. )
Dans la version d'Ovide,
( Ovide est un écrivain Latin 43 av jc 17 ap jc. Je lui laisse son interprétation d’événement qui se sont produit 2000 ans avant sa naissance, dans un pays qui n’était ni le sien, et dont il ne partageait ni la culture, ni la pensée, et cela bien avant toute les recherches et découvertes archéologiques du 19éme et 20ème siècle.)
Persée revint en Grèce en passant par le pays d'Atlas ( Encore lui?) . Celui-ci apprit que Persée était un fils de Zeus et tenta de l'éloigner par la force, car Thémis lui avait prédit qu'un fils de Zeus volerait un jour les pommes d'or du jardin des Hespérides (L‘Atlantide).
(Dans la mythologie grecque, les Hespérides (en grec ancien Ἑσπερίδες / Hesperídes) sont les nymphes du Couchant, filles d'Atlas et d'Hespéris (ou de Nyx (la Nuit), ou de Phorcys et Céto selon les versions).
On en compte traditionnellement trois (les noms varient, mais ceux qui reviennent le plus souvent sont Aéglé,( Avalon? (En Gaulois « la pommeraie ») est, dans la légende arthurienne, une île mythologique dont la fée Morgane ( la nymphe Calypso ?) est la reine. Île sacrée dans la tradition celtique, les prêtresses de Ceridwen y ont élu domicile
Aéglé Érythie et Hespérie résident dans un verger fabuleux, le jardin des Hespérides, situé à la limite occidentale du monde .Héra leur avait donné pour tâche de veiller sur les pommes d'or du jardin des Hespérides qu'elle leur avait confié, et leur avait pour cela adjoint l'aide du dragon Ladon.
(Dans la mythologie grecque, Ladon (en grec ancien Λάδων / Ládôn) est un reptile imaginaire, fils d'Échidna et de Typhon (ou de Phorcys et de Céto, selon les versions). Il est doté de cent têtes, chacune parlant dans une langue différente. (encore une espèce de poulpe)
Envoyé par Héra pour protéger les pommes d'or du jardin des Hespérides, il est tué par Héraclès lors d'un de ses douze travaux. Pour le remercier de ses loyaux services, Héra place sa dépouille dans le ciel, là où se trouve désormais la Constellation du Dragon.
Eglé est une des Hespérides selon certaines traditions elle est la mère des charites qu'elle aurait eu avec Hélios.
Par extension, les agrumes sont parfois appelés "hespérides" en référence aux travaux d’Héraclès/d'Hercule et à sa mission de cueillir les pommes d'or du jardin des Hespérides, gardées par le dieu Atlas
Ovide ajoute que Persée, en colère, pétrifia Atlas en lui montrant la tête de Méduse, et le transforma en une chaîne de montagnes sur laquelle repose le ciel.???
Cette légende s'oppose à la version la plus connue de la quête des pommes d'or entreprise par Héraclès, dans laquelle Atlas est toujours vivant, après plusieurs générations.
Persée traversa l'Éthiopie où il vit la patrie de ses ancêtres à Chemmis ?.. (Chemmis : lieu de naissance de la déesse Isis. Isis est le nom grec d'Aset (ou Iset), la déesse protectrice et salvatrice de la mythologie égyptienne. Elle fait partie de la grande Ennéade d'Iounou (Héliopolis).
Isis semble avoir été aux temps anciens la personnification du trône ; son nom en hiéroglyphes Iset, signifie le siège. Dans les inscriptions, elle est représentée sous les traits d'une femme coiffée d'un siège (qui ressemble à un escabeau à trois marches).
Plus tard, sa représentation change ; on la voit comme une femme portant les cornes de la vache enserrant un globe lunaire (À ne pas confondre avec Hathor). (Il se peut qu'elle soit l'héritière d'une déesse-mère préhistorique vénérée dans le delta du Nil, où, d'après le mythe elle éleva l'enfant Horus. On a aussi supposé sa parenté avec une démone mésopotamienne, la Lilith du mythe de Gilgamesh ( Lilith (en hébreu : לילית) est, à l’Éden, la première femme et la première compagne d’Adam, avant Ève.
Le mythe de Lilith date d’au moins quatre mille ans. Présente à l’origine comme démon femelle sumérien (Lilitû), et peut-être identifiable avec la Lillaka du récit de Gilgamesh et le saule, elle est aussi présente dans les écrits rabbiniques (le Talmud de Babylone). Dans différentes versions de la Bible (Bible TOB, Bible de Jérusalem, Bible Darby et celle d’André Chouraqui) le terme se trouve pour désigner un «être nocturne », mais le thème de Lilith est absent de la Bible canonique.
Les représentations de ce personnage sont pétries de contradictions : elle serait à la fois aérienne et chtonienne, voire aquatique et dévoratrice. Cependant dotée d’une sexualité illimitée et d’une fécondité prolifique, tout en étant symbole de frigidité et de stérilité, épouse, fille et double du diable, elle rassemble, dans la culture judéo-chrétienne, les côtés négatifs attribués à la féminité archaïque, celle qui ne peut être l’épouse de l’homme. Elle a connu de multiples avatars, jusqu’à la Lolita de Nabokov.
Histoire de Lilith
Les origines de Lilith

La Lilith primitive.
Lilith est vraisemblablement l’écho d’un démon femelle sumérien, puis babylonien, Lilitû ou Ardat Lili. Ses traits dominants sont déjà son caractère aérien, sa sexualité et sa fécondité sans limite. Considérée comme un démon dévorateur, elle est liée à une déesse mère. Déesse-serpent, déesse ailée (donc alliant les caractères chtonien et aérien), pour Marija Gimbutas elle correspond à la déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur. Elle serait présente dans l’épopée de Gilgamesh, Gilgamesh et le saule, sous le nom de Lillaka, récit dans lequel elle se rapproche de la déesse Inanna (Astarté) . On la retrouve également dans la « déesse-aux-serpents » de la civilisation minoenne, mais également sous les traits d’Isis, la déesse ailée de l’Égypte ancienne. Elle aurait été reprise par la tradition juive aux temps de la captivité de Babylone. Aux temps bibliques, elle est une représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat, mais finalement supplanté par l’avènement de ce dernier.
Lilith dans la Bible
Lilith est rarement expressément désignée dans la Bible, le nombre d’occurrences dépend de la traduction.
Dans le Livre d’Isaïe chapitre XXXIV, verset 14. Elle apparaît dans un contexte particulièrement sinistre, lors de la chute du royaume d’Edom, dans un désert de poix, parmi les ronces, les orties et les chardons :
« Les bêtes du désert s’y rencontreront avec les chacals, et le bouc sauvage y criera à son compagnon. Là aussi la Lilith se reposera et trouvera sa tranquille habitation. »
— Livre d’Ésaïe, traduction de John Nelson Darby
Les traductions de Louis Segond et Augustin Crampon utilisent respectivement « spectre de la nuit » et « spectre des nuits ».
La traduction du même verset par Lemaître de Sacy donne :
« Les démons et les onocentaures s’y rencontreront, et les satyres y jetteront des cris les uns aux autres. C’est là que la sirène se retire, c’est où elle trouve son repos. »
Le livre de Job, chapitre XVIII, verset 15, l’évoque également dans ses lamentations : on arrache le méchant à l’abri de sa tente pour le traîner vers le Roi des Frayeurs, la Lilith s’y installe à demeure et l’on répand du soufre sur son bercailééé[réf. nécessaire]. Son nom est absent des traductions de Segond, Crampon ou bien Darby.
La figure du démon de midi évoquée dans le Psaume 91,5 lui est parfois identifiée , parfois c’est un autre démon du même passage à qui on donne son nom : Tu ne craindras ni Lilith ni la flèche qui vole de jour, ni Deber, la peste qui marche en la ténèbre, ni Keteb, le fléau qui dévaste à midi. traduit par Lilith, certaines Bibles traduisent par spectre de la nuit, couette, onocentaure, chat-huant, hibou, chouette.
Le livre de la Genèse propose deux récits de la création de la femme :
dans le premier, Adam est créé en même temps que la première femme (qui n’est pas nommée) à partir d’argile ;
dans le second, où elle trouve son nom d’Ève, la femme est conçue à partir d’une côte prise sur le corps d’Adam afin qu’elle soit, bien qu’issue de lui, sa semblable et son égale .
Ni l’élohiste ni le yahviste (les scripts de la Bible) ne disent mot quant à la nécessité de cette seconde création.
Aussi, très tôt, les rabbins ont-ils tenté de résoudre la contradiction entre ces deux passages. Reprenant certaines légendes sémites, ces rabbins y ont vu la preuve de l’existence d’une « autre première Ève
Il s’agit peut-être du plus ancien mythe de la féminité contradictoire. À la fin de la Ve dynastie, elle est mentionnée dans les textes des pyramides, où elle protège le roi défunt de la putréfaction. Les Ramessides lui construisirent des sanctuaires à Memphis et à Abydos notamment. À l'époque gréco-romaine, elle devint la déesse universelle, invoquée tant en Égypte que dans tout le bassin méditerranéen et au-delà. On lui bâtit le temple de Philaé, sur le Nil, qu'il fallut déplacer sur l'île d'Agilkia à cause du barrage. )
Persée détourne le regard pendant qu'il tue Méduse
Même si elles étaient les sœurs des Gorgones, Persée devait leur demander de l'aide. Parce qu'il leur avait dérobé momentanément leur œil unique, elles lui apprirent où se trouvaient les nymphes du Nord. Persée lança leur œil dans le lac Triton pour les empêcher de prévenir leurs sœurs de son approche. ( Le lac triton est cité dans une autre légende: Athéna est la fille de Zeus et de Métis (une Océanide), déesse de la raison et de la prudence. Ouranos, le Ciel étoilé, prévient Zeus qu'un fils né de Métis lui prendrait son trône. Par conséquent, dès qu'il apprend que Métis est enceinte, Zeus prend le parti de l'avaler. Mais quelques mois plus tard, il ressent de terribles maux de tête sur les bords du lac Triton)
Les nymphes, qui vivaient non loin de là, lui remirent trois objets : la kunée (casque d'Hadès qui rend invisible), une paire de sandales ailées qui permet de voler dans les airs (les mêmes que celles d'Hermès) et une besace kibisis dans laquelle il devait mettre la tête de Méduse.
En quittant les nymphes, il rencontra Hermès qui, admirant sa beauté, lui offrit un présent supplémentaire : une épée courbe d'acier très dur. D'après une tradition, c'est ce dieu et non les nymphes qui avait remis à Persée les sandales ailées. Utilisant ces sandales et le casque qui rend invisible, Persée traversa l'Océan (Atlantique? ) par les airs et arriva sur la côte où vivent les Gorgones. Il les trouva endormies et, se tenant à distance de Sthéno et Euryale qui étaient immortelles contrairement à leur autre sœur, il s'approcha de Méduse en utilisant son bouclier de bronze comme miroir. Il décapita le monstre avec l'épée d'Hermès et cacha la tête dans sa besace. Du sang s'écoulant du corps de la Gorgone jaillirent ses deux fils, Chrysaor armé d'une épée d'or et le cheval ailé Pégase. Invisible grâce à son casque, Persée échappa à la colère des sœurs de Méduse et il s'envola pour retourner chez lui, selon certains sur le dos de Pégase, mais la version la plus couramment admise est que Persée s'enfuit grâce aux sandales ailées d'Hermès. ( Remarquez quelques similitudes avec le récit d’Héraclès et l’Hydre de Lerne. La méduse qui se régénère, et ses deux sœurs qui sont immortelles. )
Dans la version d'Ovide,
( Ovide est un écrivain Latin 43 av jc 17 ap jc. Je lui laisse son interprétation d’événement qui se sont produit 2000 ans avant sa naissance, dans un pays qui n’était ni le sien, et dont il ne partageait ni la culture, ni la pensée, et cela bien avant toute les recherches et découvertes archéologiques du 19éme et 20ème siècle.)
Persée revint en Grèce en passant par le pays d'Atlas ( Encore lui?) . Celui-ci apprit que Persée était un fils de Zeus et tenta de l'éloigner par la force, car Thémis lui avait prédit qu'un fils de Zeus volerait un jour les pommes d'or du jardin des Hespérides (L‘Atlantide).
(Dans la mythologie grecque, les Hespérides (en grec ancien Ἑσπερίδες / Hesperídes) sont les nymphes du Couchant, filles d'Atlas et d'Hespéris (ou de Nyx (la Nuit), ou de Phorcys et Céto selon les versions).
On en compte traditionnellement trois (les noms varient, mais ceux qui reviennent le plus souvent sont Aéglé,( Avalon? (En Gaulois « la pommeraie ») est, dans la légende arthurienne, une île mythologique dont la fée Morgane ( la nymphe Calypso ?) est la reine. Île sacrée dans la tradition celtique, les prêtresses de Ceridwen y ont élu domicile
Aéglé Érythie et Hespérie résident dans un verger fabuleux, le jardin des Hespérides, situé à la limite occidentale du monde .Héra leur avait donné pour tâche de veiller sur les pommes d'or du jardin des Hespérides qu'elle leur avait confié, et leur avait pour cela adjoint l'aide du dragon Ladon.
(Dans la mythologie grecque, Ladon (en grec ancien Λάδων / Ládôn) est un reptile imaginaire, fils d'Échidna et de Typhon (ou de Phorcys et de Céto, selon les versions). Il est doté de cent têtes, chacune parlant dans une langue différente. (encore une espèce de poulpe)
Envoyé par Héra pour protéger les pommes d'or du jardin des Hespérides, il est tué par Héraclès lors d'un de ses douze travaux. Pour le remercier de ses loyaux services, Héra place sa dépouille dans le ciel, là où se trouve désormais la Constellation du Dragon.
Eglé est une des Hespérides selon certaines traditions elle est la mère des charites qu'elle aurait eu avec Hélios.
Par extension, les agrumes sont parfois appelés "hespérides" en référence aux travaux d’Héraclès/d'Hercule et à sa mission de cueillir les pommes d'or du jardin des Hespérides, gardées par le dieu Atlas
Ovide ajoute que Persée, en colère, pétrifia Atlas en lui montrant la tête de Méduse, et le transforma en une chaîne de montagnes sur laquelle repose le ciel.???
Cette légende s'oppose à la version la plus connue de la quête des pommes d'or entreprise par Héraclès, dans laquelle Atlas est toujours vivant, après plusieurs générations.
Persée traversa l'Éthiopie où il vit la patrie de ses ancêtres à Chemmis ?.. (Chemmis : lieu de naissance de la déesse Isis. Isis est le nom grec d'Aset (ou Iset), la déesse protectrice et salvatrice de la mythologie égyptienne. Elle fait partie de la grande Ennéade d'Iounou (Héliopolis).
Isis semble avoir été aux temps anciens la personnification du trône ; son nom en hiéroglyphes Iset, signifie le siège. Dans les inscriptions, elle est représentée sous les traits d'une femme coiffée d'un siège (qui ressemble à un escabeau à trois marches).
Plus tard, sa représentation change ; on la voit comme une femme portant les cornes de la vache enserrant un globe lunaire (À ne pas confondre avec Hathor). (Il se peut qu'elle soit l'héritière d'une déesse-mère préhistorique vénérée dans le delta du Nil, où, d'après le mythe elle éleva l'enfant Horus. On a aussi supposé sa parenté avec une démone mésopotamienne, la Lilith du mythe de Gilgamesh ( Lilith (en hébreu : לילית) est, à l’Éden, la première femme et la première compagne d’Adam, avant Ève.
Le mythe de Lilith date d’au moins quatre mille ans. Présente à l’origine comme démon femelle sumérien (Lilitû), et peut-être identifiable avec la Lillaka du récit de Gilgamesh et le saule, elle est aussi présente dans les écrits rabbiniques (le Talmud de Babylone). Dans différentes versions de la Bible (Bible TOB, Bible de Jérusalem, Bible Darby et celle d’André Chouraqui) le terme se trouve pour désigner un «être nocturne », mais le thème de Lilith est absent de la Bible canonique.
Les représentations de ce personnage sont pétries de contradictions : elle serait à la fois aérienne et chtonienne, voire aquatique et dévoratrice. Cependant dotée d’une sexualité illimitée et d’une fécondité prolifique, tout en étant symbole de frigidité et de stérilité, épouse, fille et double du diable, elle rassemble, dans la culture judéo-chrétienne, les côtés négatifs attribués à la féminité archaïque, celle qui ne peut être l’épouse de l’homme. Elle a connu de multiples avatars, jusqu’à la Lolita de Nabokov.
Histoire de Lilith
Les origines de Lilith

La Lilith primitive.
Lilith est vraisemblablement l’écho d’un démon femelle sumérien, puis babylonien, Lilitû ou Ardat Lili. Ses traits dominants sont déjà son caractère aérien, sa sexualité et sa fécondité sans limite. Considérée comme un démon dévorateur, elle est liée à une déesse mère. Déesse-serpent, déesse ailée (donc alliant les caractères chtonien et aérien), pour Marija Gimbutas elle correspond à la déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur. Elle serait présente dans l’épopée de Gilgamesh, Gilgamesh et le saule, sous le nom de Lillaka, récit dans lequel elle se rapproche de la déesse Inanna (Astarté) . On la retrouve également dans la « déesse-aux-serpents » de la civilisation minoenne, mais également sous les traits d’Isis, la déesse ailée de l’Égypte ancienne. Elle aurait été reprise par la tradition juive aux temps de la captivité de Babylone. Aux temps bibliques, elle est une représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat, mais finalement supplanté par l’avènement de ce dernier.
Lilith dans la Bible
Lilith est rarement expressément désignée dans la Bible, le nombre d’occurrences dépend de la traduction.
Dans le Livre d’Isaïe chapitre XXXIV, verset 14. Elle apparaît dans un contexte particulièrement sinistre, lors de la chute du royaume d’Edom, dans un désert de poix, parmi les ronces, les orties et les chardons :
« Les bêtes du désert s’y rencontreront avec les chacals, et le bouc sauvage y criera à son compagnon. Là aussi la Lilith se reposera et trouvera sa tranquille habitation. »
— Livre d’Ésaïe, traduction de John Nelson Darby
Les traductions de Louis Segond et Augustin Crampon utilisent respectivement « spectre de la nuit » et « spectre des nuits ».
La traduction du même verset par Lemaître de Sacy donne :
« Les démons et les onocentaures s’y rencontreront, et les satyres y jetteront des cris les uns aux autres. C’est là que la sirène se retire, c’est où elle trouve son repos. »
Le livre de Job, chapitre XVIII, verset 15, l’évoque également dans ses lamentations : on arrache le méchant à l’abri de sa tente pour le traîner vers le Roi des Frayeurs, la Lilith s’y installe à demeure et l’on répand du soufre sur son bercailééé[réf. nécessaire]. Son nom est absent des traductions de Segond, Crampon ou bien Darby.
La figure du démon de midi évoquée dans le Psaume 91,5 lui est parfois identifiée , parfois c’est un autre démon du même passage à qui on donne son nom : Tu ne craindras ni Lilith ni la flèche qui vole de jour, ni Deber, la peste qui marche en la ténèbre, ni Keteb, le fléau qui dévaste à midi. traduit par Lilith, certaines Bibles traduisent par spectre de la nuit, couette, onocentaure, chat-huant, hibou, chouette.
Le livre de la Genèse propose deux récits de la création de la femme :
dans le premier, Adam est créé en même temps que la première femme (qui n’est pas nommée) à partir d’argile ;
dans le second, où elle trouve son nom d’Ève, la femme est conçue à partir d’une côte prise sur le corps d’Adam afin qu’elle soit, bien qu’issue de lui, sa semblable et son égale .
Ni l’élohiste ni le yahviste (les scripts de la Bible) ne disent mot quant à la nécessité de cette seconde création.
Aussi, très tôt, les rabbins ont-ils tenté de résoudre la contradiction entre ces deux passages. Reprenant certaines légendes sémites, ces rabbins y ont vu la preuve de l’existence d’une « autre première Ève
Il s’agit peut-être du plus ancien mythe de la féminité contradictoire. À la fin de la Ve dynastie, elle est mentionnée dans les textes des pyramides, où elle protège le roi défunt de la putréfaction. Les Ramessides lui construisirent des sanctuaires à Memphis et à Abydos notamment. À l'époque gréco-romaine, elle devint la déesse universelle, invoquée tant en Égypte que dans tout le bassin méditerranéen et au-delà. On lui bâtit le temple de Philaé, sur le Nil, qu'il fallut déplacer sur l'île d'Agilkia à cause du barrage. )
Revenons maintenant à la suite de notre histoire.!!!
(Seth voulut se débarrasser de son frère Osiris dont il était jaloux. Il fit construire un coffre en bois précieux et déclara au cours d'un banquet qu'il l'offrirait à celui dont le corps s'ajusterait exactement à ses dimensions. Osiris, qui était très grand, s'y installa et, aussitôt, Seth, aidé de 72 complices les 72 génies des demi-décans du zodiaque referma le lourd couvercle sur lui et le scella avec du plomb fondu. Puis Seth et ses complices portèrent le coffre sur le Nil et le firent descendre jusqu'à la mer. Le coffre d'Osiris, porté par les courants de la mer Méditerranée, se retrouva en Phénicie, à Byblos, où il vint s'encastrer dans le tronc d'un tamaris. Isis, partie en barque à la recherche de son époux, elle arriva jusqu'à Byblos en Phénicie, le Liban aujourd'hui. S'étant fait reconnaître auprès du roi, elle se fit donner le tronc avec le cercueil et retourna en Égypte où elle cacha le cercueil dans les marais du delta
Cela ne vous rappelle rien ? La naissance de Persée: Lorsque Danaé mit au monde un fils, Persée, Acrisios entra dans une rage folle. Il renonça cependant à tuer sa propre fille et son petit-fils, mais il les enferma dans un coffre qu'il jeta à la mer.
Persée traversa l'Éthiopie où il vit la patrie de ses ancêtres à Chemmis. Puis, survolant la côte phénicienne, il regarda vers le bas et aperçut Andromède enchaînée à un rocher et offerte en sacrifice à un monstre marin. L'oracle d'Ammon avait en effet suggéré que la jeune fille subisse un tel sort en expiation des paroles vaniteuses de sa mère Cassiopée, qui prétendait que sa fille était plus belle que les Néréides, les filles de la mer, protégées par Poséidon en personne. Le père d'Andromède, Céphée, roi de Joppa, promit à Persée la main de sa fille et son royaume en dot s'il parvenait à tuer le monstre. Le héros accepta et, comme la bête s'avançait pour dévorer sa proie, il l'attaqua et la transperça avec l'épée d'Hermès.
Persée se maria avec Andromède bien qu'elle fût promise à Phinée, le frère de Céphée. Lors du mariage, une querelle eut lieu entre les deux prétendants et Phinée fut à son tour changé en pierre grâce à la tête de la Gorgone.
Andromède lui donna plusieurs enfants, notamment un fils, Persès, que Persée confia à Céphée. Lorsque un an plus tard, il emmena Andromède à Sériphos, il désigna son fils comme successeur sur le trône de Joppa.
( Ammon
À l'origine, cette oasis était un lieu de culte d'un dieu des tribus du désert de Libye, personnifié par un bélier. Une hypothèse incertaine assimile ce culte à celui du dieu des peuples sémitiques Baal Hammon.
Les Égyptiens identifièrent ce dieu avec leur dieu suprême Amon, et appelèrent ce dieu oraculaire « Amon de Siwa ». Le pharaon Bocchoris (718 av. J.-C. à 712 av. J.-C.) aurait sacrifié à ce dieu.
Le Dieu est fréquemment cité dans les poèmes latins précédé de son épithète : Corniger Ammon. Formant un dactyle et un spondée, il était fort utile en scansion pour terminer un hexamètre.
Alexandre le Grand prétendit être le fils d'Ammon, dieu que les Grecs identifiaient à Zeus.
Cela ne vous rappelle rien ? La naissance de Persée: Lorsque Danaé mit au monde un fils, Persée, Acrisios entra dans une rage folle. Il renonça cependant à tuer sa propre fille et son petit-fils, mais il les enferma dans un coffre qu'il jeta à la mer.
Persée traversa l'Éthiopie où il vit la patrie de ses ancêtres à Chemmis. Puis, survolant la côte phénicienne, il regarda vers le bas et aperçut Andromède enchaînée à un rocher et offerte en sacrifice à un monstre marin. L'oracle d'Ammon avait en effet suggéré que la jeune fille subisse un tel sort en expiation des paroles vaniteuses de sa mère Cassiopée, qui prétendait que sa fille était plus belle que les Néréides, les filles de la mer, protégées par Poséidon en personne. Le père d'Andromède, Céphée, roi de Joppa, promit à Persée la main de sa fille et son royaume en dot s'il parvenait à tuer le monstre. Le héros accepta et, comme la bête s'avançait pour dévorer sa proie, il l'attaqua et la transperça avec l'épée d'Hermès.
Persée se maria avec Andromède bien qu'elle fût promise à Phinée, le frère de Céphée. Lors du mariage, une querelle eut lieu entre les deux prétendants et Phinée fut à son tour changé en pierre grâce à la tête de la Gorgone.
Andromède lui donna plusieurs enfants, notamment un fils, Persès, que Persée confia à Céphée. Lorsque un an plus tard, il emmena Andromède à Sériphos, il désigna son fils comme successeur sur le trône de Joppa.
( Ammon
À l'origine, cette oasis était un lieu de culte d'un dieu des tribus du désert de Libye, personnifié par un bélier. Une hypothèse incertaine assimile ce culte à celui du dieu des peuples sémitiques Baal Hammon.
Les Égyptiens identifièrent ce dieu avec leur dieu suprême Amon, et appelèrent ce dieu oraculaire « Amon de Siwa ». Le pharaon Bocchoris (718 av. J.-C. à 712 av. J.-C.) aurait sacrifié à ce dieu.
Le Dieu est fréquemment cité dans les poèmes latins précédé de son épithète : Corniger Ammon. Formant un dactyle et un spondée, il était fort utile en scansion pour terminer un hexamètre.
Alexandre le Grand prétendit être le fils d'Ammon, dieu que les Grecs identifiaient à Zeus.
Le retour
À Sériphos, il délivra sa mère de Polydectès en se servant de nouveau de la tête de Méduse, changeant ainsi en pierre le roi et ses partisans. Persée laissa à Dictys le pouvoir sur Sériphos et se rendit avec Andromède à Argos, royaume d'Acrisios. Celui-ci, apprenant la venue de son petit-fils, s'enfuit à Larissa en Thessalie, par crainte que la prophétie ne se réalise. De retour en Grèce, Persée participa à des jeux funèbres que le roi thessalien Teutamidès donnait en l'honneur de son père et auxquels assistait Acrisios. Dépassant sa cible au lancer du disque, il frappa et tua accidentellement le vieillard, accomplissant ainsi la prophétie.
Persée libère Andromède (détail : Persée), par Piero di Cosimo (v. 1513)
Ovide rapporte que revenant à Argos, Persée découvrit que Proétos, le frère jumeau d'Acrisios, et selon certains, le père véritable de Persée, avait usurpé le trône de son frère. Le héros le tua en le transformant en rocher et monta sur le trône de la ville. Mais il préféra ne pas régner sur Argos, ayant tué le roi précédent. Il échangea donc son royaume contre celui de Tirynthe dont le roi était Mégapenthès et il y fonda les villes de Mycènes et de Midée.
Alors que la tâche de Persée fut accomplie, Athéna lui recommanda de remettre les objets magiques à Hermès, qui les rendrait à leurs propriétaires respectifs. Selon certaines traditions, Athéna conserva le bouclier sur lequel elle plaça la tête de la Gorgone.
Selon une légende, Persée se rendit en Asie, où son fils Persès devint le fondateur légendaire de l'empire des Perses à qui il donna son nom. On lui attribue également la paternité de cinq autres fils, Alcée, Sthénélos, Héléos, Mestor, Électryon, et d'une fille, Gorgophoné (« la tueuse de Gorgone »).
Hygin donne toutefois une version très différente de ces événements mythiques. Pour lui, Polydectès fut un roi paisible qui épousa Danaé et mit Persée au service d'Athéna. D'autre part, Acrisios fut tué accidentellement par le jeune homme à Sériphos, pendant les jeux funèbres en l'honneur de Polydectès. Hygin indiqua aussi, rejoignant la version d'Ovide, que Persée fut tué par Mégapenthès, qui vengeait la mort de son père Proétos.
Bien que les légendes de Persée soient très connues et constituent le sujet de nombreuses pièces, maintenant perdues, les traditions qui nous sont parvenues concernant sa mort sont peu fournies. On raconte que Persée se querella avec les suivantes de Dionysos, dont le culte fut introduit en Argolide à la même époque. Persée a également lancé une statue dans le lac de Lerne et a livré combat contre une certaine « Femme de la Mer ( l'Hydre?° ». Athéna (Zeus selon certains) mit Persée, Andromède, le monstre marin, Céphée et Cassiopée au nombre des constellations dans le firmament.
Persée libère Andromède (détail : Persée), par Piero di Cosimo (v. 1513)
Ovide rapporte que revenant à Argos, Persée découvrit que Proétos, le frère jumeau d'Acrisios, et selon certains, le père véritable de Persée, avait usurpé le trône de son frère. Le héros le tua en le transformant en rocher et monta sur le trône de la ville. Mais il préféra ne pas régner sur Argos, ayant tué le roi précédent. Il échangea donc son royaume contre celui de Tirynthe dont le roi était Mégapenthès et il y fonda les villes de Mycènes et de Midée.
Alors que la tâche de Persée fut accomplie, Athéna lui recommanda de remettre les objets magiques à Hermès, qui les rendrait à leurs propriétaires respectifs. Selon certaines traditions, Athéna conserva le bouclier sur lequel elle plaça la tête de la Gorgone.
Selon une légende, Persée se rendit en Asie, où son fils Persès devint le fondateur légendaire de l'empire des Perses à qui il donna son nom. On lui attribue également la paternité de cinq autres fils, Alcée, Sthénélos, Héléos, Mestor, Électryon, et d'une fille, Gorgophoné (« la tueuse de Gorgone »).
Hygin donne toutefois une version très différente de ces événements mythiques. Pour lui, Polydectès fut un roi paisible qui épousa Danaé et mit Persée au service d'Athéna. D'autre part, Acrisios fut tué accidentellement par le jeune homme à Sériphos, pendant les jeux funèbres en l'honneur de Polydectès. Hygin indiqua aussi, rejoignant la version d'Ovide, que Persée fut tué par Mégapenthès, qui vengeait la mort de son père Proétos.
Bien que les légendes de Persée soient très connues et constituent le sujet de nombreuses pièces, maintenant perdues, les traditions qui nous sont parvenues concernant sa mort sont peu fournies. On raconte que Persée se querella avec les suivantes de Dionysos, dont le culte fut introduit en Argolide à la même époque. Persée a également lancé une statue dans le lac de Lerne et a livré combat contre une certaine « Femme de la Mer ( l'Hydre?° ». Athéna (Zeus selon certains) mit Persée, Andromède, le monstre marin, Céphée et Cassiopée au nombre des constellations dans le firmament.
Interprétations
Isabelle Leroy-Turcan interprète la légende de Persée, victorieux de la gorgone Méduse comme un mythe cosmologique, celui d'un génie solaire vainqueur du règne de l'hiver. Les grées comme les gorgones sont liées au monde noir d'Ouranos, respectivement les premières sont du pays de la nuit et les gorgones résident à l'extrême occident là où chaque jour disparaît le soleil. Le pouvoir pétrifiant du regard de Méduse est celui du gel. En décapitant la Méduse, Persée anéantit une force hivernale et permet la libération des forces solaires, les jumeaux divins Pégase et Chrysaor. Tous deux incarnent la vie jaillissant de la mort. Pégase est assimilé à une source ailée, il porte le tonnerre et la foudre pour Zeus et Chrysaor l'homme à l'épée d'or que Leroy-Turcan rapproche du dieu nordique Freyr, jumeau héroïque et garant de la fertilité.
Freyr, ou Frey, est le dieu de la vie et de la fertilité dans la mythologie nordique.
Freyr est frère de Freyja, la déesse de l'amour et fils de Njörd. C'est le chef de file des Vanes, la deuxième famille divine. Il dispose de la pluie et du soleil, ainsi que des moissons.
Il profita un jour de l'absence d'Odin pour utiliser son trône, ce qui lui permit de voir toute la terre. Il découvrit alors la géante Gerd, dont il tomba amoureux. Mais pour obtenir sa main, il dut mettre en gage son épée. Malheureusement l'épée de vie, qui avait le pouvoir de combattre seule, fut perdue à jamais. ( Excalibur ?) Il utilisa par la suite une puissante épée en bois de cerf qui lui permis de terrasser plus d'un géant, mais qui ne lui permettra pas de vaincre Surt le jour du Ragnarök.
Dans le monde scandinave, Freyr est souvent représenté comme un homme barbu, aux attributs virils disproportionnés.
Adam de Brême
L'une des plus anciennes sources écrites de l'époque pré-chrétienne sur les pratiques religieuses en Scandinavie est le Gesta Hammaburgensis Ecclesiae Pontificum d'Adam de Brême. Écrit aux alentours de 1080, Adam clamait avoir eu accès à des chroniques de première mains sur les pratiques païennes en Suède. Il y évoque Freyr sous le nom latin Fricco et mentionne qu'une idole à son effigie érigé à Skara fut détruite par un missionnaire chrétien. Sa description du Temple d'Uppsala nous donne certains détails sur ce dieu.
(Important!!! En ce qui concerne la mythologie Nordique, il faut rappeler qu’elle à été retranscrite par des prêtes catholique et réinterprétée selon des canons religieux. Cette mythologie reste relativement mal connue, notamment du fait de la fragilité des sources dont on dispose. Longtemps transmise oralement, ce n'est qu'avec l'arrivée des premiers chrétiens en Scandinavie à partir du Xe siècle qu'elle est documentée par écrit. Le Christianisme amène avec lui l'écriture latine, permettant d'enseigner aux Scandinaves l'écriture sur le papier. Les runes, utilisées jusqu'alors, étaient principalement gravées et ne se prêtaient pas à l'écriture de longs textes. Entre le Xe siècle et le XIIe siècle, seules quelques légendes sont retranscrites. Il faut attendre le XIIe siècle et la rédaction de l'Edda par Snorri Sturluson pour avoir une retranscription plus large de la mythologie nordique.
Religion panthéiste accordant une large place à la Nature (les anciennes célébrations se déroulaient près d'arbres ou de sites sacrés), à la femme (plusieurs déesses importantes, comme l'était d'ailleurs la place des femmes dans les sociétés germano-scandinaves) et à la divination (art associé aux runes), elle place la Vie au centre de son système, une vie conçue comme affrontement des forces de création et de dissolution, d'où résulte toute fécondité.
Dans la mythologie nordique, les Vanes représentent une famille de dieux qui se sont battus pendant un temps contre les Ases. Cette guerre s'est terminée par une trêve et l'échange de quelques divinités. Les Vanes envoyèrent Njord, Freyr et Freyja, et les Ases leurs envoyèrent le simplet Hoenir et Mimir. Les Vanes, fâchés de cet échange déséquilibré, décapitèrent Mimir et envoyèrent sa tête à Ásgard.
L'épisode resta cependant sans suite.
Il s'agit de divinités associées au culte de la fertilité/fécondité et à la magie. En effet c'est Freyja qui enseigne aux Ases le seid (la magie) aux Géants ainsi que l'art astral à Odin. La présence de noms de dieux Vanes dans la toponymie atteste leur popularité et leur ancienneté.
Dans la mythologie grecque, les Grées (en grec ancien Γραῖαι / Graĩai, « Vieilles femmes ») sont trois sœurs, Dino (ou Deino ou Persis), Ényo et Péphrédo (ou Porphrédo ou Pemphrédo), filles aînées de Phorcys et de Céto. Elles sont aussi appelées Graies ou Sœurs Grises.
Leur nom leur fut donné car elles étaient nées déjà ridées et avec des cheveux blancs. Elles n'avaient en outre qu'une dent et un œil pour elles trois, qu'elles se partageaient à tour de rôle : tandis que l'une veillait et pouvait se restaurer, les deux autres dormaient. Elles vivaient dans une grotte située très loin vers le couchant, dans un endroit où il faisait presque toujours nuit.
Elles n'apparaissent que dans une seule légende, celle de Persée : le héros cherchait à connaître la résidence de leurs sœurs les Gorgones et elles refusaient de répondre. Il leur déroba alors leur œil et ne leur rendit que lorsqu'elles lui eurent répondu. Selon Ovide, Persée prit l'oeil
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Freyr, ou Frey, est le dieu de la vie et de la fertilité dans la mythologie nordique.
Freyr est frère de Freyja, la déesse de l'amour et fils de Njörd. C'est le chef de file des Vanes, la deuxième famille divine. Il dispose de la pluie et du soleil, ainsi que des moissons.
Il profita un jour de l'absence d'Odin pour utiliser son trône, ce qui lui permit de voir toute la terre. Il découvrit alors la géante Gerd, dont il tomba amoureux. Mais pour obtenir sa main, il dut mettre en gage son épée. Malheureusement l'épée de vie, qui avait le pouvoir de combattre seule, fut perdue à jamais. ( Excalibur ?) Il utilisa par la suite une puissante épée en bois de cerf qui lui permis de terrasser plus d'un géant, mais qui ne lui permettra pas de vaincre Surt le jour du Ragnarök.
Dans le monde scandinave, Freyr est souvent représenté comme un homme barbu, aux attributs virils disproportionnés.
Adam de Brême
L'une des plus anciennes sources écrites de l'époque pré-chrétienne sur les pratiques religieuses en Scandinavie est le Gesta Hammaburgensis Ecclesiae Pontificum d'Adam de Brême. Écrit aux alentours de 1080, Adam clamait avoir eu accès à des chroniques de première mains sur les pratiques païennes en Suède. Il y évoque Freyr sous le nom latin Fricco et mentionne qu'une idole à son effigie érigé à Skara fut détruite par un missionnaire chrétien. Sa description du Temple d'Uppsala nous donne certains détails sur ce dieu.
(Important!!! En ce qui concerne la mythologie Nordique, il faut rappeler qu’elle à été retranscrite par des prêtes catholique et réinterprétée selon des canons religieux. Cette mythologie reste relativement mal connue, notamment du fait de la fragilité des sources dont on dispose. Longtemps transmise oralement, ce n'est qu'avec l'arrivée des premiers chrétiens en Scandinavie à partir du Xe siècle qu'elle est documentée par écrit. Le Christianisme amène avec lui l'écriture latine, permettant d'enseigner aux Scandinaves l'écriture sur le papier. Les runes, utilisées jusqu'alors, étaient principalement gravées et ne se prêtaient pas à l'écriture de longs textes. Entre le Xe siècle et le XIIe siècle, seules quelques légendes sont retranscrites. Il faut attendre le XIIe siècle et la rédaction de l'Edda par Snorri Sturluson pour avoir une retranscription plus large de la mythologie nordique.
Religion panthéiste accordant une large place à la Nature (les anciennes célébrations se déroulaient près d'arbres ou de sites sacrés), à la femme (plusieurs déesses importantes, comme l'était d'ailleurs la place des femmes dans les sociétés germano-scandinaves) et à la divination (art associé aux runes), elle place la Vie au centre de son système, une vie conçue comme affrontement des forces de création et de dissolution, d'où résulte toute fécondité.
Dans la mythologie nordique, les Vanes représentent une famille de dieux qui se sont battus pendant un temps contre les Ases. Cette guerre s'est terminée par une trêve et l'échange de quelques divinités. Les Vanes envoyèrent Njord, Freyr et Freyja, et les Ases leurs envoyèrent le simplet Hoenir et Mimir. Les Vanes, fâchés de cet échange déséquilibré, décapitèrent Mimir et envoyèrent sa tête à Ásgard.
L'épisode resta cependant sans suite.
Il s'agit de divinités associées au culte de la fertilité/fécondité et à la magie. En effet c'est Freyja qui enseigne aux Ases le seid (la magie) aux Géants ainsi que l'art astral à Odin. La présence de noms de dieux Vanes dans la toponymie atteste leur popularité et leur ancienneté.
Dans la mythologie grecque, les Grées (en grec ancien Γραῖαι / Graĩai, « Vieilles femmes ») sont trois sœurs, Dino (ou Deino ou Persis), Ényo et Péphrédo (ou Porphrédo ou Pemphrédo), filles aînées de Phorcys et de Céto. Elles sont aussi appelées Graies ou Sœurs Grises.
Leur nom leur fut donné car elles étaient nées déjà ridées et avec des cheveux blancs. Elles n'avaient en outre qu'une dent et un œil pour elles trois, qu'elles se partageaient à tour de rôle : tandis que l'une veillait et pouvait se restaurer, les deux autres dormaient. Elles vivaient dans une grotte située très loin vers le couchant, dans un endroit où il faisait presque toujours nuit.
Elles n'apparaissent que dans une seule légende, celle de Persée : le héros cherchait à connaître la résidence de leurs sœurs les Gorgones et elles refusaient de répondre. Il leur déroba alors leur œil et ne leur rendit que lorsqu'elles lui eurent répondu. Selon Ovide, Persée prit l'oeil
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