La Gwrac'h
Morgane ? (La femme de la mer)
Locmariaquer: Bretagne
La Grwrac’h était une déesse mère symbolisant la vie
De toutes les déesses mère, voici ma préférée. Oh! Bien sûr, elle n’est peut-être pas la plus jolie, mais c’est sans doute la plus complexe et la plus mystérieuse. Nous ne connaissons pas son véritable nom, car son origine remonte à fort loin, et les civilisations qui sont venus s’installer en terre Bretonne (les celtes notamment ) l’ont adoptée et rebaptisée. Certains la nomme la Gwrac’h, ou encore la Wrac’h … enfin! Tous ces noms veulent dire la vieille, l’aînée, la grand-mère, la mère originelle. Un poisson porte également son nom en raison de sa laideur. À quoi ressemble t-elle? Cela ce veut un portrait anthropomorphe, car l’on peut discerner deux yeux, avec même une certaine forme d’expression, une bouche, et une abondante coiffure qui lui entoure le visage. Mais cela ressemble aussi à un poulpe, non? Enfin, à une créature marine. À cela rien de bien surprenant car on se trouve en territoire largement bordé par la mer. Elle est souvent représentée portant des tables de chaque main. Ces tables stylisées font aussitôt penser à des tables de lunaison car les dessins montrent les lunes dans leurs quartiers.
La lune est souvent associée à la déesse mère, alors que le Soleil est lui associé à un démiurge mâle. La pierre est un signe mâle alors que le bois est féminin. Le feu est masculin alors que l’eau est féminin. Dans les premiers lieux de culte, on à retrouvé des stèles de pierre de formes phalliques ou anthropomorphes entourées de trous dans lesquels avaient été plantés des piquets en bois ou bien carrément des troncs d’arbres. La Gwrac’h ressemble à un animal marin, oui! Un peu comme un hydre. Cet animal vit dans les eaux douces, et à la particularité de se régénérer (Quel beau symbole pour désigner la vie, non?...) |
la gwrac'h l'hydre
source Wikipédia:
La reproduction asexuée par bourgeonnement.
Il faut que deux conditions essentielles soient réunies pour que l'hydre se reproduise de cette façon: la température de l'eau doit être adéquate, et la nourriture abondante. Si c'est le cas, alors, une petite excroissance (diverticule de la cavité digestive) apparaît vers le tiers du corps de l'hydre. Cette excroissance grandit en formant une sorte de bourgeon. Celui-ci va s'ouvrir au bout en formant une « bouche » qui se garnira par la suite de tentacules. Finalement, ce bourgeon possède toutes les caractéristiques d'une hydre normale, et ainsi, le bourgeon va se séparer de l'hydre pour « mener sa propre vie ».
Cette créature est décrite comme un serpent d'eau à corps de chien possédant plusieurs têtes, dont une immortelle. Ses têtes se régénéraient doublement lorsqu'elles étaient tranchées, et l'haleine soufflée par les multiples gueules exhalait un poison radical, même durant le sommeil de l'animal.
L'Hydre fut engendrée par Typhon et Échidna, puis élevée par Héra sous un platane à proximité de la source Amymoné et du lac de Lerne, en Argolide (approximativement face à Nauplie).
Dans la mythologie de la Grèce antique, cette redoutable créature habitait les royaumes aquatiques et les marais. Elle possédait un corps de chien et entre 5 et 1000 têtes. Encore une fois, la tête centrale est immortelle et faite en partie d’or. Ces têtes se régénéraient doublement lorsqu'elles étaient tranchées. De plus, l'haleine soufflée par les multiples gueules exhalait un poison radical, même durant le sommeil de l'animal. Le monstre ravageait le bétail et saccageait les récoltes.
Héraclès, recouvert de sa peau de lion pour se protéger des morsures, attira la bête hors de son repaire en lui décochant quelques flèches enflammées. L'Hydre apparut accompagnée d'un crabe (ou une écrevisse géante) envoyé par Héra dans le but de distraire Héraclès lors du combat. Agacé par les pincements du crabe, Héraclès l'écrasa du talon.
Héraclès dépeça l'animal et en recueillit le venin pour en imprégner ses flèches, ce qui provoqua indirectement sa mort. Le sang qui s'écoulait de la carcasse se déversa dans le fleuve Anigros (?) en répandant une odeur pestilentielle.
Eurysthée refusa cet exploit car Héraclès avait bénéficié de l'aide de Iolaos.
Héraclès (en grec ancien Ἡρακλῆς / Hêraklễs), de son premier nom Alcide, fils de Zeus et d’une mortelle : Alcmène, est l'un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie grecque lui prête un très grand nombre d’aventures qui le voient voyager à travers le monde connu des Doriens puis de toute la Méditerranée à partir de l’expansion de la grande Grèce, jusqu’aux Enfers, et dont les plus célèbres sont les douze travaux. Il apparaît déjà chez Homère, ce qui témoigne de l'ancienneté de sa geste héroïque.
Il correspond à l’Hercule romain, avec qui il est souvent confondu, bien qu’Hercule se montre parfois moins violent que son alter ego grec et connaisse quelques aventures spécifiques en Italie. Il est intéressant d’en rapprocher l’épopée babylonienne de Gilgamesh : certains auteurs établissent ainsi une filiation entre l’épopée de Gilgamesh, La Gloire d’Uruk, rédigé dans la Mésopotamie du XVIIIe siècle av. J.-C., et le mythe d'Hercule, La Gloire de Héra, consigné par Homère au VIIIe siècle av. J.-C. avant Jésus-Christ. En effet, la similitude est frappante entre un Gilgamesh, roi de Uruk, deux tiers dieu et un tiers humain, effectuant une série d’œuvres devant le mener à l’immortalité, et Hercule, « Gloire d'Héra », moitié dieu et moitié homme, effectuant douze travaux qui le mèneront à son tour à l’immortalité |
Le peuple de L'hydre contre celui d' Héraclès
Ces histoires, mémoires de la tradition orale, racontaient pour la plupart des faits de guerre. De génération en génération, de pays en pays, l’histoire pouvait évoluer (changer). Autrefois, quand on parlait d’un personnage mythique, cela pouvait tout aussi bien se rapporter à un peuple, à une tribu sur un territoire précis. Tous ces héros représentaient un pays et son peuple. Mathusalem, par exemple, personnage mythique qui aurait vécu plus de mille ans, représentait certainement une tribu sur un territoire donné, à une époque donnée, d’une dynastie en quelque sorte.
Pour en revenir à Héraclès, et à son combat contre l’hydre de Lerne, cela raconte certainement une guerre entre deux peuples. Si l’on suit mon raisonnement, et si l’on attribut l’emblème de L’hydre à un peuple armoricain, on comprend mieux pourquoi après sa victoire contre ceux-ci, il se fit faire, en récompense, des cnémides d’orichalque. L’orichalque était un métal précieux (Le cuivre des montagne) que l’on ne trouvait qu’en Atlantide. Oui, si l’on admet que le peuple de l’hydre, qui vivait sur tout le littoral Atlantique du nord de l’Angleterre jusqu’aux îles Canaries, et sur toutes ces innombrables îles qui ont été recouvertes avec la montée des océans vers 10 000 ans avant notre ère, est celui de l’Atlantide, cela veut dire que ce peuple est celui de l’Atlantide.
Atlantide vient d’Atlantique et à sûrement été inspiré par Platon dans le Timée puis le Critias .Dans la mythologie grecque, Atlas (en grec ancien τλας, « le porteur », de τλάω / tláô, « porter, supporter ») était un Titan. Il était le fils de Japet et de Thémis (ou Clymène ou encore Asia), et le frère de Prométhée, Épiméthée et Ménétios. Dans la Bibliothèque historique, Atlas est présenté comme le fils du dieu Ouranos, et le pseudo-Hygin le range également, avec Océanos, Hypérion et Cronos, parmi les Titans de « la première génération ». Les mégalithes Bretons semblent êtres des Titans dressés portant le ciel. Leur dispositions, tel à Carnac, nord est sud ouest, dans de longs champs de menhir paraissent orienter et supporter le Soleil de l’équinoxe d’automne à celui du printemps.
Le nom Atlantique proviendrait du Titan Atlas qui possédait, selon les anciens Grecs, les colonnes supportant (tlaô signifie « porter », « supporter » en grec) la voûte céleste, dont faisaient partie les fameuses Colonnes d'Hercule (désignant aujourd'hui le détroit de Gibraltar). Donc, pour les anciens, ce terme désignait avant tout la mer se trouvant au-delà du détroit, par rapport à la Méditerranée. Son nom pourrait aussi provenir du peuple lybique des Atlantes décrit par Hérodote et qui peuplait les rives nord-africaines de l'océan Atlantique et les montagnes de l'Atlas marocain en Afrique du nord-ouest.
bien sûr, cette histoire se passe à Lerne, en Grèce, mais comme le raconte Homère, cela ce passait aussi bien avant l'arrivée des Athéniens et donc de la Grèce classique, et Platon situe la chute de l'Atlantide et d'Athènes à 9 000 ans avant notre ère, donc bien avant l'arrivée et l'installation des Athéniens.
L'archéologue grec Chrístos Tsoúntas a suggéré à la fin du XIXe siècle, après avoir rapproché diverses découvertes sur de nombreuses îles, que les Cyclades auraient été englobées dans une unité culturelle au IIIe millénaire av. J.-C. : la civilisation cycladique, remontant à l'âge du bronze. Elle est célèbre pour ses idoles de marbre, retrouvées jusqu'au Portugal et à l'embouchure du Danube, ce qui prouve son dynamisme.
Elle est un peu plus ancienne que la civilisation minoenne de Crète. Les débuts de la civilisation minoenne furent influencés par la civilisation cycladique : des statuettes cycladiques furent importées en Crète et les artisans locaux imitèrent les techniques cycladiques, les sites d'Aghia Photia et d'Archanes en ont apporté les preuves archéologiques. De même, le cimetière d'Aghios Kosmas en Attique a révélé des tombes de type cycladique contenant des objets cycladiques pouvant indiquer soit la présence d'une colonie cycladique, soit une forte proportion de la population d'origine cycladique, en tout cas une influence cycladique certaine.
Gorgones
Homère ne parle que des 3 soeurs Gorgone. Dans l'Odyssée (XI, 633), la Gorgone (Gorgố) était un monstre des Enfers. Selon Hésiode (Théogonie, v. 274), il s'agissait de trois filles des divinités marines Phorcys et Céto : Sthéno, Euryale et la plus célèbre, Méduse, qui était mortelle, contrairement à ses deux sœurs qui ne connaissaient ni la mort ni la vieillesse. Hygin donne une filiation différente : Gorgone serait issue du Géant Typhon et d'Échidna, puis engendra Méduse et ses sœurs. Leur demeure se trouvait de l'autre côté de l'océan occidental,au mont Hélicon et selon d'autres versions, en Libye. Plus tard, Euripide ne mentionna qu'une Gorgone, un monstre conçu par Gaïa (La Terre) pour aider ses fils les Géants dans leur bataille contre les dieux, et qui fut tué par Athéna. Gorgone est l'une des trois sœurs qui a gagné la guerre contre les cyclopes.
On les représentait comme des jeunes femmes, souvent avec des ailes et de grandes dents, leur chevelure était constituée de serpents. Selon Ovide (les Métamorphoses), seule Méduse possédait de tels cheveux. Poséidon, attiré par la couleur dorée des cheveux de cette Gorgone, s'était uni à elle dans le temple d'Athéna et cette dernière lui donna cette apparence en guise de châtiment. Les Gorgones avaient parfois des ailes d'or, des serres de cuivre et des défenses de sangliers. Eschyle écrit qu'elles n'avaient qu'un seul œil et une seule dent à elles trois, comme leurs sœurs Grées. Leur regard figeait ceux qui voyaient leurs visages tellement elles étaient laides.
Persée, armé d'un bouclier, dont l'intérieur servait de miroir pour éviter d'être pétrifié par le regard du monstre, et d'une épée offerte par Hermès, put trancher la tête de Méduse. Du sang qui jaillit de son cou émergèrent Chrysaor et Pégase, tous deux conçus par Poséidon. Persée offrit la tête de Gorgone, le Gorgonéion (Γοργόνειον / Gorgóneion) à Athéna (Bibliothèque, II, 4, 2-3). Elle en orna son bouclier, l'égide, qui conserva ce redoutable pouvoir.
Selon certaines versions du mythe, du sang pris sur le côté droit d'une Gorgone pouvait ramener un mort à la vie, tandis que celui pris sur son côté gauche devenait un poison fatal et instantané. On dit aussi qu'Héraclès reçut d'Athéna une boucle des cheveux de Méduse (qui possédait les mêmes vertus que sa tête) et la donna à Stéropé, la fille de Céphée, pour protéger la ville de Tégée contre les attaques.