les plus vieilles cités

                                                                source Wikipédia

                                                              Yangshao

C'est en 1920 que l'archéologue suédois J.-G. Andersson a fouillé un site situé près du village de Yangshao, au nord du Henan, non loin du Fleuve Jaune. Depuis, un millier de sites ont été mis au jour, du Liaoning au Gansu. Les datations au carbone 14 vont de -5150 à -2690. L'analyse des styles de céramiques a permis de distinguer plusieurs phases.

Toutes les poteries de la culture Yangshao, cependant, se caractérisent par leur couleur rougeâtre, sur laquelle des motifs en noir ou en brun sombre ont été dessinés. Il y a des bols, des jarres, des cruches et des urnes. La poterie peinte polychrome est caractérisée par des impressions de vanneries et de cordages. Les hommes de Yangshao disposaient de textiles et de vanneries. Ils cultivaient le millet, ainsi que les choux chinois, avec un outillage en pierre. Ils élevaient des porcs et des chiens, mais la chasse continuait à jouer un rôle prépondérant. Leurs villages, très nombreux, étaient ouverts ou entourés d'un fossé, comme à Banpo, et formés de constructions rondes ou rectangulaires en argile sur des armatures en bois.

 

 

 

C'est à 6 kilomètres à l'Est de Xian que fut découvert puis excavé en 1953 un village néolithique datant de 4 500 ans avant J-C. Connu à l'époque sous le nom de Yangshao, ce village se composait de 45 maisons. 6 fours à poteries, 250 tombes d'adultes et urnes funéraires d'enfants, et pas moins de 10 000 outils et ustensiles furent déterrés.

La culture locale de ce village était connue comme culture de Yangshao, et contenait certains aspects très intéressants. Il y a ici plus de tombes de femmes que d'hommes, et celles-ci contiennent plus d'objets de valeur que celles de leurs homologues masculin

Aujourd'hui le site en lui-même est assez plat et terne historiquement. Il faut beaucoup d'imagination pour se représenter comment était ce lieu à l'époque. Aussi "le village de Yangshao" reconstruit dans un style Disneyland rend la zone assez peu attractive

 

 

Éthiopie

Ce pays est enclavé dans la corne de l’Afrique, il n’a pas d’accès direct à la mer. Il est considéré comme faisant partie du peuple sémite. Il est cité dans bon nombre de textes de la mythologie grecque. Quand on regarde une carte, on est frappé de sa situation géographique. En suivant le cours du Nil, on parvient à l’Égypte, à son delta. Là, on peut remonter vers l’est et on se retrouve dans toutes les grandes civilisations de Mésopotamie; ou bien, on peut s’en aller vers l’ouest, et croiser toutes les civilisations Libyques, phéniciennes, grecques, et celles de l’Atlantique. Mais on peu très bien aussi, en partant d’Éthiopie, traverser la mer rouge et se retrouver dans la civilisation Sabéenne au Yémen. Puis, traverser le golf persique et se retrouver à Aratta, la cité légendaire entre les villes d’Ur, Uruk Babylone, et de l’autre côté, vers l’est, aux portes de l’Indus. On voit très bien l’avantage au point de vue commercial de se trouver au carrefour du sud de l’Afrique. Il y a aussi bon nombre de mégalithes préhistorique. Ce pays mystérieux garde encore bon nombre de secret.

Considérée comme le berceau de l'humanité, lieu de la découverte de Lucy, l'Éthiopie est avec le Tchad et le Kenya, l'un des pays où l'on retrouve les plus anciens hominidés, et depuis 2003, celui où ont été découverts les plus anciens spécimens d'Homo sapiens. La civilisation éthiopienne est l'une des plus anciennes, le prophète mésopotamien Mani citant au IIIe siècle le Royaume d'Aksoum parmi les quatre plus importantes puissances au monde. Au sein de l'Afrique, l'Éthiopie se caractérise comme l'une des seules nations à avoir conservé sa souveraineté pendant le démembrement de l’Afrique au XIXe siècle.

Considérée comme l'un des berceaux de l'humanité, l'Éthiopie est l'une des plus anciennes zones de peuplement humain. Les premières traces d'hominidés remontent à 3 ou 4 millions d'années. L'apparition de l'homo erectus et de l'homo sapiens dans la région se situe entre 1,7 million et 200 000 ans avant notre ère. Il existe assez peu de données sur l'Éthiopie sous l'antiquité qui semble avoir fait partie du pays de Pount (-3000 - -1000).

Le royaume D'mt (IIIe-Ve siècle av. J.-C.) est généralement considéré comme la première forme organisée d'un État éthiopien. Très peu de traces archéologiques ont subsisté de ce royaume qui aurait eu des relations très étroites avec le royaume sabéen au Yémen. Certains historiens modernes considèrent pourtant que la civilisation D'mt est indigène et qu'elle n'aurait subi que peu d'influence sabéenne ; d'autres estiment qu'elle serait un mélange entre la culture sabéenne dominante et une culture indigène,. Après la chute du royaume de D'mt au Ve siècle av. J.-C., divers royaumes ont dominé la région jusqu'à l'émergence, au Ier siècle av. J.-C., du royaume d'Aksoum, premier empire important de l'Histoire éthiopienne.

 

 

 Dans la mythologie grecque, Andromède (en grec ancien « celle qui dirige les hommes »), est la fille de Céphée et Cassiopée, roi et reine d'Éthiopie.Cassiopée, ayant proclamé que sa fille (ou selon d'autres versions, elle-même) était de beauté égale à celle des Néréides, s'était attiré la colère de Poséidon, qui pour se venger provoqua une inondation et envoya un monstre marin (la baleine Cétus) qui se mit à détruire hommes et bétails.

L'oracle d'Ammon révéla qu'aucun répit ne serait possible tant que le roi ne livrerait pas sa fille au monstre. Celle-ci fut donc attachée nue à un rocher sur la côte. Persée, qui revenait de sa victoire sur la Gorgone Méduse, trouva Andromède, tua le monstre et libéra la jeune fille. Ovide raconte que les algues solidifiées par le venin des serpents de Méduse instituèrent la propriété raidissante du corail marin, lorsque celui-ci entre en contact avec l'air.

Persée se maria avec Andromède bien qu'elle fût promise à Phinée, le frère de Céphée. Lors du mariage, une querelle eut lieu entre les deux prétendants et Phinée fut à son tour changé en pierre grâce à la tête de la Gorgone.

Andromède suivit son époux à Tirynthe en Argolide et devint l'ancêtre de la famille des Perséides par l'intermédiaire de son fils Persès. Persée et Andromède eurent six fils : Persès, Alcée, Héléos, Mestor, Sthénélos et Électryon, et une fille : Gorgophoné. Leurs descendants dirigèrent la Mycénie d'Électryon jusqu'à Eurysthée, de qui Atrée reçut le royaume, et le grand héros Héraclès fait partie de cette descendance.

Après sa mort, Andromède fut placée par Athéna parmi les constellations, près de Persée et de Cassiopée.

Sophocle et Euripide, et dans des temps plus modernes, Corneille, écrivirent le récit de sa tragédie, et sa mésaventure est le sujet de nombreuses œuvres d'art anciennes.

Certains historiens prétendent que la reine de Saba aurait quelques liens de parentés avec Cassiopée. Il faut rappeler que l’Éthiopie et le Yémen ont eu une histoire commune vers 1.200 av notre ère. Il est curieux cependant, de retrouver tous ces héros, soit dans la mythologie grecque, égyptienne, et dans l’ancien testament. À part le nom, les histoires se ressemblent étrangement

Le Yémen indiscutablement, a eu une longue et riche histoire. Aujourd’hui, c’elle-ci est enfouie sous les sables. Certains archéologues oeuvrent pour sortir ce patrimoine du néant, malheureusement, cela reste un exercice périlleux. Hormis le climat, et les tempêtes de sable, la situation politique est loin d’être stable.

 

Le Soudan

 

Soudan

Les fouilles archéologiques menées sur le Nil en amont d'Assouan ont confirmé l'occupation humaine de la vallée dès le paléolithique, il y a plus de 60 000 ans. Au VIIIe millénaire av. J.-C., des peuples néolithiques s'y sont sédentarisés dans des villages fortifiés en briques, pratiquant l'agriculture et l'élevage. Les sociétés prédynastiques de Nubie et de Haute Égypte étaient ethniquement et culturellement très proches, et évoluèrent parallèlement vers des royaumes pharaoniques vers -3300. La Basse Nubie semble ensuite s'être vidée de sa population dans le cadre d'un processus forcé d'égyptianisation et d'unification de la vallée du Nil par les royaumes établis au nord. 

L'histoire du Soudan est marquée par l'influence militaire et culturelle de ses voisins, dont l'Égypte, la péninsule Arabique, l'Éthiopie, les deux Congo (République et République démocratique du Congo) et le Tchad ainsi que, plus récemment, du Royaume-Uni et des États-Unis. Son territoire recoupe celui de plusieurs anciens royaumes dont le royaume de Koush, ceux du Darfour et de Nubie.

Les fouilles archéologiques menées sur le Nil en amont d'Assouan ont confirmé l'occupation humaine de la vallée dès le paléolithique, il y a plus de 60 000 ans. Au VIIIe millénaire av. J.-C., des peuples néolithiques s'y sont sédentarisés dans des villages fortifiés en briques, pratiquant l'agriculture et l'élevage. Les sociétés prédynastiques de Nubie et de Haute Égypte étaient ethniquement et culturellement très proches, et évoluèrent parallèlement vers des royaumes pharaoniques vers -3300. La Basse Nubie semble ensuite s'être vidée de sa population dans le cadre d'un processus forcé d'égyptianisation (Donner à tous les secteurs de la vie culturelle, économique et sociale le caractère, l'identité propre de l'Égypte)

et d'unification de la vallée du Nil par les royaumes établis au nord.

Antiquité

XXVe au XXIe siècle avant notre ère

Premier royaume de Kerma ou Kerma ancien ; sous cette dénomination on entend regrouper l'ensemble des cultures nilotiques (relatif au Nil) du Soudan moyen qui se regroupèrent par chefferies autour d'un puissant monarque qui avait sa capitale à Kerma, site du cours moyen du Nil soudanais. La population de cette époque est en effet constituée d'un ensemble de peuplades différentes davantage marqué par les influences du sud du Soudan. Développement de la métallurgie (bronze) et des arts : ébénisterie, ivoire, céramique, dont on a retrouvé beaucoup de témoignages dans les sépultures de l'époque qui acquièrent alors leur forme définitive. Fosse circulaire contenant le défunt inhumé en position contractée et la tête à l'orient, avec son matériel funéraire, l'ensemble étant recouvert d'un tumulus autour duquel les offrandes alimentaires sont déposées et les sacrifices funéraires opérés.

 

Au nord de cette région la Nubie était dominée par des peuplades que l'on regroupe sous le terme de Groupe C et qui interdisaient l'accès au sud en contrôlant drastiquement le commerce voire en pillant les convois qui revenaient en Égypte ou en partaient. À l'Ancien Empire cette situation devenait critique pour les Égyptiens qui avaient besoin de cet accès pour obtenir des biens précieux et rares en provenance de l'Afrique centrale. Avec le temps le Groupe C semble avoir peu à peu entretenu des relations pacifiques avec le voisin égyptien allant jusqu'à fournir des mercenaires aux troupes du roi d‘Égypte. En retour, l'Égypte lui garantissait une relative sécurité aussi bien au niveau militaire qu'économique en notamment palliant les périodes de famines par l'envoi de grain aux peuples de la région. Les débouchés sur les mines d'or du désert oriental y étaient certainement déjà pour quelque chose. En revanche le lointain royaume de Kerma représentait toujours un danger pour les expéditions commerciales qui entraient alors sans doute en concurrence avec le jeune royaume dont l'influence grandissait. Deux groupes de population et de culture distinctes occupaient donc toute la vallée du Nil soudanaise jusqu'aux environs de la cinquième cataracte et formaient alors deux puissantes civilisations proto urbaines avec lesquelles il fallait compter. On assiste en effet sur tout le long de la vallée à la sédentarisation progressive des peuples et à l'établissement de villages qui peu à peu deviennent de grosses bourgades. Kerma était alors déjà une cité étendue.

XXIe au XVIIIe siècle avant notre ère

Deuxième royaume de Kerma ou Kerma moyen. Développement du royaume et de sa culture notamment des pratiques funéraires ; les défunts sont toujours inhumés en position fœtale la tête à l'est avec un riche mobilier funéraire. On peut suivre à travers l'évolution de ces pratiques et le développement des tumuli une hiérarchisation de plus en plus marquée de la société. Une véritable classe aristocratique voit donc le jour et préfigure la puissance du royaume à la période suivante. De rares contacts directs ont lieu avec les voisins du nord mais le commerce est florissant et atteste de la stabilité de la région. On retrouve des traces de son réseau commercial sur les terres de Chillouk au sud de la vallée du Nil et jusque dans les montagnes du Tibesti. Au nord du pays, le Groupe C domine toujours la vallée jusqu'à ce que les pharaons du Moyen Empire égyptien annexent littéralement la région jusqu'au Batn el-Haggar. On assiste alors à une réaction du royaume de Kerma qui protégera ses cités derrières des remparts et, signe des temps, les défunts masculins seront alors inhumés avec leurs armes de manière systématique.

XVIIIe au XVe siècle avant notre ère

 

Troisième royaume de Kerma ou Kerma classique ; un nouveau royaume de Koush étend son territoire de la première cataracte, aux environs d'Assouan, jusqu'à la quatrième cataracte suite à l'alliance des peuples nubiens (Groupe C) et du royaume de Kerma qui en devient alors la capitale. Les relations avec le voisin du nord sont au début pacifiques et le commerce est florissant avec toute la vallée du Nil et l'Afrique centrale. On assiste à un bond de l'agriculture et de l'urbanisation de la région. Grandes constructions dans la capitale et nécropoles royales avec tumuli colossaux (certains dépassent les cent mètres de diamètre). Au niveau culturel on assiste à un maintien des coutumes et traditions locales bien que certains éléments architecturaux ou décoratifs soient empruntés à la culture égyptienne qui reste assez présente sur le nord du royaume. Des relations diplomatiques entre Kerma et les dynastes Hyksôs du delta du Nil sont prouvées et attestent que les deux puissances cherchèrent à passer alliance afin de contrer la montée en puissance d'une dynastie rivale située à Thèbes. L'un de ces souverains, Kamosé reprendra alors l'avantage sur le royaume de Kerma repoussant sa frontière au sud d'Éléphantine. Son successeur Ahmosis poursuivra cette conquête des territoires du Soudan.

XVe au XIIe siècle avant notre ère

Domination égyptienne jusqu'à la IVe cataracte. Destruction du royaume de Kerma par Ahmôsis Ier puis Amenhotep Ier (XVIIe dynastie) ; contrôle des routes commerciales et des mines d'or du désert oriental. Construction des sites et monuments de Beit el-Ouali, Gerf Hussein, Kouban, Ouadi es-Séboua, Amada, Aniba, Derr, El-Lessiya, Qasr Ibrim, Abou Simbel (Nubie égyptienne), Faras, Aksha, Bouhen, Semna, Ouronarti, Koumma, Amara (Nubie soudanaise), Saï, Sédeinga, Djebel Dosha, Soleb, Sésébi, Pnoubs, Argo, Kaoua, Napata (Gebel Barkal), Kourgous. Installation d'un Vice-Roi pour cette région qui subit une égyptianisation affichée. Capitale à Aniba.

XIe siècle avant notre ère

 

Fin de la domination égyptienne sur le Soudan suite à l'éclatement de l'Égypte en plusieurs royaumes rivaux. La Nubie devient indépendante autour du Vice-roi de Koush dont le dernier représentant attesté est Panéhésy (règne de Ramsès XI) et permet ainsi le développement à nouveau des chefferies et des principautés au Soudan qui semblent coexister pacifiquement notamment au sud du pays.

Xe siècle avant notre ère

Constitution d'une principauté autour d'une dynastie locale à Napata (Djebel Barkal). Cette dynastie trouverait ses origines dans la lointaine Méroé alors encore simple place commerciale. Peu à peu l'influence de la principauté s'étend sur l'ensemble des royaumes du Soudan et constitue un puissant royaume au cœur de l'Afrique occidentale et centrale. Règne de six souverains inconnus. Au IXe siècle av. J.-C., suite à une guerre civile qui plonge la thébaïde dans le chaos, une partie du clergé de Karnak se réfugie à Napata sous la protection des princes de Koush.

VIIIe siècle avant notre ère

Règne du prince Alara puis règne du roi Kashta le Koushite ; conquête de la Basse Nubie puis de la Haute-Égypte. Apogée du royaume de Napata dont la dynastie réclame l'héritage de l'Égypte. Devant l'anarchie qui y règne, Piyé (Piânkhy), puis après lui ses successeurs interviennent et montent sur le trône d'Égypte fondant la XXVe dynastie. Leur royaume s'étend alors de la VIe cataracte aux environs de Khartoum jusqu'à la Méditerranée.

Règne des rois : Piyé, Chabaqa, Chabataqa, Taharqa, Tanouetamani. Tous règneront sur le royaume de Koush et d'Égypte.

Construction des temples napatéens de Nubie et du Soudan. Cet empire prendra fin à la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C. avec la conquête de l'Égypte par les Assyriens. Le royaume qui conserve Napata comme capitale retrouve alors ses frontières originelles. Vers -591, le pharaon Psammétique II envoie une expédition contre le royaume de Koush, réduisant à néant les ambitions des rois de Napata sur l'Égypte.

Destruction des villes saintes de Kaoua, Pnoubs, Napata et destruction des statues royales de la XXVe dynastie.

VIe au IVe siècle avant notre ère

 

Second royaume de Napata ; suite à la perte de leur suzeraineté en Égypte, les souverains de Koush développeront leur royaume et leur culture de manière de plus en plus autonome. Développement de la civilisation du fer à Méroé et des routes commerciales avec le cœur de l'Afrique et la Mer Rouge (route maritime de l'Inde). Reprise de l'influence jusqu'à la première cataracte aux environs de Philaé.

Fin de la période antique

IVe siècle avant notre ère au IVe siècle de notre ère

Royaume de Méroé ; transfert de la nécropole royale et de la capitale de Napata à Méroé. Développement de la culture méroïtique (langue du pays de Koush) dans toute la vallée du Nil et relations commerciales étroites avec le royaume lagide d'Égypte. Des conflits éclatent entre les deux puissances et trouveront leur paroxysme lors de la conquête romaine au Ier siècle av. J.-C.

En -24, conquête de Philaé et d'Assouan par la Candace Amanishakhéto. Conquête de la Nubie par les romains qui seront stoppés par la reine. Traité de paix entre Rome et Méroé en -21, dit Traité de Samos. La frontière est fixée à Maharraqa et à dater de cette époque les deux empires entretiendront des relations commerciales florissantes.

À la seconde moitié du IVe siècle de notre ère, des incursions répétées du royaume d'Axoum entament le royaume de Méroé. C'est à cette époque que l'on situe traditionnellement sa chute sous les coups des rois Ella-Amida et Ezana d'Éthiopie. Construction des sites et monuments de Dakka, Qasr Ibrim, Tabo, Méroé, Musawarat es-Sofra, Naga, Wad-Ben-Naga, Basa, El-Hassa, Hosh-Ben-Naga, Djebel Qeili, Soba et Khartoum. Développement des cultes des dieux soudanais : Dédoun "le premier de Nubie", Apédémak "le grand dieu du Sud", Arsénouphis et Mandoulis. Nécropole de pyramides royales à Méroé ; dernière sépulture royale méroïtique aux environs de 350 de notre ère.

Le site de Kerma

Ruine de la capitale de Kerma

Tête d'un colosse d'Aspelta trouvée à Napata

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