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Premiers Mythes

 

 
                                            Les premiers Mythes et Personnages qui ont façonnés notre culture et nos croyances
                                            La listes n'est pas complètes...
Noun:
Dans la mythologie égyptienne, l’océan primordial est appelé le Noun (Nwn). On peut considérer le Noun comme un concept plutôt qu’un dieu. Il est l’océan qui a fait la Vie et qui fera la Mort ; sans créateur, il s’étend autour du monde. Tous les mythes de création ont une chose en commun, ce Noun, d'où naquit le dieu-créateur.
Les égyptiens voyaient dans le Nil une subsistance de l’Océan primordial  
 Atoum ou Toum est un dieu de la mythologie égyptienne.
Il naquit de Noun, la personnification de l'océan primordial. Dans la genèse des dieux égyptiens, Atoum occupe la place du créateur. C'est lui qui de sa semence créera le premier couple divin, Chou et Tefnout, d'où descendront les principaux dieux de l'Égypte antique (la grande Ennéade).
Selon une seconde légende, c'est à travers son crachat qu'il leur donne naissance. Enfin, une dernière légende dit qu'il engendre ses enfants de sa simple parole, en les nommant ; ce qui ne va pas sans évoquer la création du monde selon la Bible, où Dieu crée là aussi la matière simplement en la nommant.
  À l'origine, Atoum est le dieu soleil, mais il perdra peu à peu son pouvoir au profit de Rê, qui finira par le remplacer dans le panthéon égyptien. Sous le nom de Rê-Atoum, sous l'aspect d'un vieillard courbé, il incarne le soleil et tout particulièrement au couchant.
Shou
(ou Chou) est un dieu de la mythologie égyptienne qui fait partie de la grande Ennéade d'Héliopolis.
Il est né, ainsi que sa sœur jumelle et épouse Tefnout (ou Tphenis), de la semence d'Atoum le créateur. Ils forment ainsi le premier couple divin. Tout deux n'ont qu'un unique parent, le dieu Rê-Atoum. Shou symbolisant l'air et Tefnout l'humidité(l'eau). Ils représentent avec leurs deux enfants, Geb (la terre) et Nout (le ciel), les quatre éléments primordiaux. Le ciel, la terre, l'air, et l'eau. C'est Shou qui, sur ordre de son père, sépara Geb et Nout (l'air entre la terre et le ciel).
                                                    Nout
Nout est une déesse de la mythologie égyptienne qui fait partie de la grande Ennéade d'Héliopolis. Déesse du ciel, Nout  symbolise le firmament et fut considérée comme la mère de tous les astres
                                                    Thot
Dans la mythologie égyptienne, Thot est le nom grec de Djehouti, le dieu lunaire de Khemenou (Hermopolis Magna) en moyenne Egypte
Isis

Isis est le nom grec d'Aset (ou Iset), la déesse protectrice et salvatrice de la mythologie égyptienne. Elle fait partie de la grande Ennéade d'Iounou (Héliopolis).

Isis semble avoir été aux temps anciens la personnification du trône ; son nom en hiéroglyphes Iset, signifie le siège. Dans les inscriptions, elle est représentée sous les traits d'une femme coiffée d'un siège (qui ressemble à un escabeau à trois marches).

Plus tard, sa représentation change ; on la voit comme une femme portant les cornes de la vache enserrant un globe lunaire (À ne pas confondre avec Hathor).
Il se peut qu'elle soit l'héritière d'une déesse-mère préhistorique vénérée dans le delta du Nil, où, d'après le mythe elle éleva l'enfant Horus. On a aussi supposé sa parenté avec une démone mésopotamienne, la Lilith du mythe de Gilgamesh

Lilith

Lilith (en hébreu : לילית) est, à l’Éden, la première femme et la première compagne d’Adam, avant Ève.
Il s’agit peut-être du plus ancien mythe de la féminité contradictoire

Inanna

Cette déesse, appelée Inanna chez les Sumériens, Ishtar chez les Assyriens et Babyloniens, Isis chez les Égyptiens, Ashtoreth en Palestine, Astarté ou Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, et Ashtart en langue punico-phénicienne, doit sa renommée à son activité culturelle et mythologique jamais égalée par une autre déesse du Moyen-Orient. À son apogée, elle était déesse de l’amour physique et de la guerre, régissait la vie et la mort. Elle semble avoir comme descendance Aphrodite en Grèce, Turan en Étrurie et Vénus à Rome. Elle a un aspect hermaphrodite (Ishtar barbata), comme beaucoup de déesses de ce type.

Nanna ou Sîn
Nanna ou Sîn sont les noms les plus courants du dieu mésopotamien de la Lune. Il s'agit d'une des plus importantes divinités des panthéons du Proche-orient ancien. Les Sumériens le nommaient entre autres Nanna ou Zu-en, les Akkadiens, les Babyloniens et les Assyriens plus volontiers Sîn. Son culte est réputé très ancien dans la ville d'Ur mais aussi à Harran. Sous ses différents noms, il fut très tôt adoré dans la plupart des grands centres urbains mésopotamiens
Osiris
La légende fait d'Osiris et d'Isis, son épouse, des souverains bienfaiteurs. Osiris enseigna aux humains les rudiments de l'agriculture et de la pêche, tandis qu'Isis leur apprit le tissage et la médecine. Pendant ce temps, Seth régnait sur les contrées désertiques et hostiles ainsi que sur les terres étrangères. Jaloux de son frère, il projeta son assassinat. Pendant un banquet en l'honneur d'Osiris, Seth offrit à l'assistance un magnifique coffre, jurant de le céder à celui qui l'emplirait parfaitement. Quand vint le tour d'Osiris, qui fut le seul à y parvenir, Seth fit refermer et sceller le coffre, tandis que ses complices chassaient les invités et tenaient Isis à l'écart... Seth jeta le coffre dans le Nil, qui l'emporta dans la mer Méditerranée. Osiris mourut noyé et c'est pour cela qu'il est souvent représenté le visage de couleur bleu ou vert.

Après l'assassinat de son époux, Isis se mit à la recherche de son corps. Elle le retrouva à Byblos, au Liban, d'où, après maints stratagèmes, elle le ramena en Égypte pour l'enterrer et le pleurer. Seth finit par découvrir le tombeau, sortit le corps du caveau et le dépeça en quatorze morceaux qu'il dispersa dans le Nil. Isis, l'épouse et veuve fidèle, retrouva les lambeaux du corps de son bien-aimé, sauf le phallus, avalé par un poisson. Elle le reconstitua en argile, puis elle entreprit de rassembler le corps meurtri de son défunt mari, avec l'aide de sa sœur Nephtys. Elle embauma le cadavre, assistée par Anubis, lui redonnant une dernière étincelle de vigueur. Lorsqu'il fut ranimé temporairement par Isis, qui lui insuffla la vie, Osiris put la féconder. Elle lui donna un fils, Horus, « Le vengeur de son Père », qui combattit son oncle Seth dans des joutes interminables. Le tribunal des dieux finit par trancher : Horus entra en possession de son héritage et occupa le trône d'Égypte, comme Pharaon après lui.

Nephtys

Nephtys, Nebt-Het ou Neb-Hout qui signifie "La dame (ou maîtresse) du château", est une déesse de la mythologie égyptienne ; elle est la déesse protectrice des morts en veillant sur le sarcophage, déesse funéraire aux côtés de Hâpi, avec qui elle est associée pour protéger le vase canope contenant les poumons du défunt.

Elle est représentée comme une femme coiffée de deux hiéroglyphes servant à écrire son nom. Son sanctuaire principal se trouve à Héliopolis où elle fait partie de la grande Ennéade. Elle est vénérée aussi, à l'époque gréco-romaine, à Kom Mer (ou Kômir, Haute-Égypte), associée à Anoukis (Anqet en égyptien). Dans le temple d'Edfou, une fête, « Le cœur de Nephtys se réjouit » était célébrée le 28e jour du mois Pharmouti de la saison Peret.

Elle est la fille de Geb et de Nout, sœur d'Isis, d'Osiris et de Seth dont elle est également l’épouse. Avec Isis, qu’elle aida à reconstituer le corps démembré de son époux Osiris, elle était l'un des deux « Milans » ou oiseaux hurleurs, qui semblaient émettre des lamentations funèbres. Elle est parfois considérée comme l'amante d'Osiris de qui elle aurait eu Anubis

Horus

Horus est un dieu à multiples facettes, au point qu’on s’est demandé si le nom ne désigne pas en fait des divinités distinctes :

  • Il est le faucon céleste dont l’œil droit est le soleil et l’œil gauche la lune. C’est sous cet aspect qu’il recevait un culte à Nekhen, l’Hiérakonpolis grecque.
  • À Héliopolis, il était vénéré en tant que Horahkty, l’Horus de l’Horizon, concurremment avec Rê. En tant que tel, il était à la fois le soleil du matin et le soleil du soir. Dans les Textes des Pyramides, le roi défunt ressuscite sous cette apparence de faucon solaire. Par un syncrétisme fréquent dans la religion égyptienne, Horakhty finit par fusionner avec le démiurge héliopolitain, sous la forme de Rê-Horakhty.
  • Dans le mythe osirien enfin, Horus est le fils d'Osiris et d'Isis. Osiris, assassiné par son frère Seth, est ramené à la vie, le temps d'une union, grâce aux efforts conjugués d'Isis et de Nephtys. C'est de cette union miraculeuse que naît Horus l’Enfant, que les Grecs appelleront Harpocrate, ou Harsiésis, Horus fils d’Isis.
  • Lors du combat qui l’oppose à Seth, Horus perd son œil gauche, qui est reconstitué par Thot. Appelé Oudjat, cet œil, que les Égyptiens portèrent sous forme d’amulette, possédait des vertus magiques et prophylactiques


Horus, fils d'Osiris, en est aussi l'héritier : la couronne d'Égypte lui revient donc de droit. Mais Seth, jaloux et considérant la primauté de ses propres droits, s'en est emparé par la force et ne lui cède rien. Horus, appuyé de sa mère Isis, fait convoquer le tribunal des dieux à toute fin de régler ce contentieux. Rê préside, tandis que Thot tient le rôle du greffier.
Quatre-vingts ans s'écoulent pourtant sans que le débat ait progressé. Le tribunal est même partagé entre les tenants de la royauté légitime (revenant à Horus), et Rê qui voit en Seth son perpétuel défenseur contre Apophis. Les débats, qui tournent en rond, nécessitent un avis extérieur. C'est donc à Neith, déesse de Saïs, réputée pour son infinie sagesse, que Thot s'adresse. Sa réponse est sans ambigüité : la couronne revient à Horus. Cependant pour ne pas pénaliser Seth, Neith propose de lui offrir les déesses Anat et Astarté comme épouses.

Si le tribunal se réjouit de cette solution, Rê, lui, reste sceptique. Horus ne serait-il pas un peu jeune pour assumer la direction du royaume ? Isis, excédée par tant de tergiversations, propose de déplacer les débats à Héliopolis (Onou) devant Atoum et Khépri. Le ton monte ! Seth, furieux, s'y oppose et ordonne que les débats se fassent en l'absence d'Isis. Mais c'était compter sans la ténacité de la déesse.
Elle se réintroduit dans l'enceinte du tribunal sous les traits d'une belle jeune femme qui ne manque pas d'attirer rapidement l'attention de Seth. Tous deux finissent même par converser. Troublé par tant de beauté, Seth s'égare dans des propos compromettants, reconnaissant même sous la cape la légitimité filiale d'Horus. Isis se dévoile alors. Le coup de théâtre laisse Seth sans voix. Quant à Rê, il a pu juger de l'imprudence de Seth, qui se confia à une inconnue sans prendre garde. Aussi la couronne revient-elle à Horus des mains de Rê lui-même.

Seth

Seth représente la violence et le chaos, Horus pour sa part incarne l’ordre et, tout comme pharaon, il est l’un des garants de l’harmonie universelle ; cependant, il ne faut pas réduire la théologie complexe des Égyptiens à une conception manichéenne du Bien et du Mal, car, dans un autre mythe, Seth est l’auxiliaire indispensable de Rê dans son combat nocturne contre le serpent Apophis. Bien et mal sont des aspects complémentaires de la création, tous deux présents en toute divinité.

Mais Seth, éternel jaloux, ne semble pas décidé à en rester là. Il propose à Horus des jeux sportifs. Parmi eux, une épreuve aquatique où les deux dieux se transforment en hippopotames. À celui qui restera le plus longtemps sous l'eau de devenir roi. Mais Isis, qui suit de près les mésaventures de son fils, perturbe la partie et s'attire au final le mécontentement des deux protagonistes. Les trois dieux se déchirent en violentes disputes.
Rê, désespérant d'assister enfin à une réconciliation entre l'oncle et le neveu, les invite à faire la paix autour d'un banquet. Seth fait mine de se réconcilier avec Horus ; il l'attire chez lui pour y « passer un bon moment » ; la journée passe, les deux dieux se couchent et, durant la nuit, Seth pénètre Horus et jouit sur ses cuisses (ou entre les mains d'Horus) :

« Cependant, le soir tombé, on leur prépara le coucher ; ils s’allongèrent, les deux hommes, mais pendant la nuit, Seth durcit son membre et le glissa entre les cuisses d’Horus. Horus plaça ses mains entre ses cuisses et recueillit le sperme de Seth. »

L'attentat, destiné à féminiser Horus et à le rendre indigne du pouvoir, finit par se retourner contre Seth. Et la querelle reprend de plus belle. Osiris, resté silencieux, intervient alors et met directement en cause le tribunal qu'il juge trop laxiste. En tant que dieu de la végétation, il menace de couper les vivres à l'Égypte. Les dieux, bousculés par tant d'autorité, ne tardent pas à rendre un verdict favorable à Horus. Mais Seth n'est pas oublié. Placé aux côtés de Rê, il devient « celui qui hurle dans le ciel » pour que soit fait place devant le dieu créateur. Alors Rê-Horakhty dit : « Que Seth me soit donné, pour qu'il vive avec moi et soit mon fils. Il tonnera dans le ciel, et il sera redouté. »

Dans le livre de la Genèse de la Torah (l'Ancien Testament des chrétiens) Seth (en hébreu שֵׁת) est le troisième enfant nommé d'Adam et Ève, conçu après le meurtre d'Abel par Caïn. Seth naquit quand Adam avait 130 ans et vécut 912 ans.
  ( Étrange!!! L'histoire a toujours été écrite par les vainqueurs. Dans la mythologie Égyptienne, nous avons une triade de dieux : Osiris, dieu de la végétation est tué par son frère, Seth, dieu de la sécheresse, de la stérilité, du tonnerre et du chaos, leur sœur Isis, déesse mère, déesses lune, tente de ressusciter son frère, et d'installer sur le trône d'Égypte, Horus son fils, qui incarne l’ordre et, tout comme le souverain d'Égypte, il est l’un des garants de l’harmonie universelle. Horus représente la continuité du jour, avec un oeil au levant, l'autre au couchant, et cet oeil lune qui veille sur les nuits. Il veille sur les jours et les nuits et protège donc le soleil dans son incessant voyage. De prime abord, nous pourrions en déduire, que ce mythe nous explique pourquoi l'Égypte est si fertile en comparaison de ses voisins de l'est, et de l'ouest. C'est probablement ce que cela voulait dire. mais en approfondissant, et en acceptant le texte tel qu'il nous est donné et traduit, on peut se demander pourquoi dans l'histoire, on fait référence à Biblos, ville Phénicienne située sur la côte nord ouest du Liban actuel? Isis serait partie là-bas récupérer  le corps de son frère époux.  Cela me fait penser à Persée. Il fut enfermé dans un coffre de bois à sa naissance avec sa mère, et jeté à la mer. Ils dérivèrent jusqu'à l'île de Sérifos, dont le nom signifie "stérile". Persée accomplit durant sa vie, des tas de travaux, comme hercule. De retour des îles Hespérides, Persée traversa l'Ethiopie où il vit la patrie de ses ancêtres à Chemmis.Ile mythique située dans les marais du Delta du Nil où la déesse Isis se réfugia après le meurtre de son époux Osiris, et où elle cacha son fils Horu?(ref: glossaire du Louvre) Puis, survolant la côte phénicienne, il regarda vers le bas et aperçut Andromède enchaînée à un rocher et offerte en sacrifice à un monstre marin.Ce qui me surprend, c'est que l'on parle d'Éthiopie en parlant d'une île située dans le delta du Nil. En dépit du fait que cette histoire d'Andromède doit faire référence à une invasion du peuple de la mer contre les Phéniciens, eux mêmes appelés peuple de la mer sur une côte Éthiopienne, vue que Cassiopée en était la reine, je me demande pourquoi l'auteur situe le delta du Nil en Éthiopie. Dans la mythologie grecque, Cassiopée est une reine d'Éthiopie et l'épouse de Céphée. C'est aussi la mère d'Andromède. Bon, continuons Seth est aussi dans la tradition judéo-chrétienne, le troisième fils d'Adam et Ève Selon la Torah, Noé est le fils de Lamech, dixième de la lignée d'Adam par Seth. Là, c'est Caïn, l'agriculteur qui tue son frère Abel le pasteur
Les Sémites sont un ensemble de peuples utilisant ou ayant utilisé les langues sémitiques. Ils regroupent plusieurs peuples différents, et dont les individus les composant sont d'origines ethniques différentes. La seule utilisation de l'adjectif « sémite » (ou « sémitique ») fondée scientifiquement se fait dans le cadre de l'étude des langues : on désigne alors sous ce vocable les langues araméenne, arabe, hébraïque, éthiopienne, phénitiene, donc cananéen et Biblos à ne pas confondre avec le terme "antisémitisme" qui est une forme de racisme envers un seul des peuples sémites, les Juifs.

Byblos fut à une époque une ville Égyptienne
le sol de Byblos conserve quelques témoignages du règne de Thoutmosis III qui, par le biais de plusieurs campagnes, fonda un empire égyptien en Orient. Sous le règne de son fils Aménophis II, la ville est restée aux mains de l'Egypte. Mais lorsque la province asiatique s'écroula sous Akhénaton, uniquement préoccupé par ses réformes religieuses, le roi Rib-Haddi s'épuisa en vain implorant la sauvegarde de Byblos. Passée brièvement sous le contrôle du royaume d'Amourrou - son voisin septentrional - elle retrouva son statut de cité autonome jusqu'à ce que les invasions des Peuples de la mer, vers 1200 av.J.C., ruinent ce nouvel essor
Thoutmôsis III

Thoutmôsis III, que l'égyptologue américain James Henry Breasted appela « le Napoléon de l'Égypte antique », reprend la politique de conquêtes de son père et porte le Nouvel Empire à son apogée. Il mène des campagnes en Nubie, où il dépasse la 4e cataracte, et en Syro-Palestine, où la bataille et le siège de Megiddo sont l'épisode le plus connu. Au cours de ses seize (ou dix-huit) expéditions militaires en Asie, il aurait capturé 350 cités, soumettant la plupart des territoires à l'ouest de l'Euphrate, qu'il franchit au cours d'une campagne contre le royaume de Mitanni. L'événement fut commémoré par une stèle-frontière que le roi fit ériger sur la rive occidentale du fleuve, à côté de celle de son grand-père Thoutmôsis Ier.

La première campagne asiatique, qu’il mène à la tête de dix mille soldats, fut entreprise pour écarter la menace que représentait une coalition de princes autour du roi de Qadesh, vassal du roi de Mitanni. Thoutmôsis III l’emporte à la bataille de Megiddo (14/15 mai -1458) ; la ville se rend après un siège de sept mois. Le roi poursuit alors vers le nord et assujettit le pays jusqu’au Litani.

La Syrie est conquise au cours de la VIe campagne, avec la prise de Qadesh. Les ports phéniciens se soumettent un an plus tard, au cours de la VIIe campagne.

En l'an 33 du règne, les guerres d'Asie débouchent sur une confrontation directe avec le Mitanni. L'armée transporte des bateaux fluviaux construits à Byblos à travers le désert afin de franchir la barrière constituée par l'Euphrate. Elle atteint le pays de Qatna, près de la ville moderne de Homs, ravage la région de Karkemish, puis traverse le « grand fleuve de Naharina », tandis que l’ennemi mitannien fuit « comme les troupeaux de chèvres de la montagne »[4].

Les campagnes suivantes servent à stabiliser les frontières de l’Égypte sur l’Euphrate, arrêtant par là l’expansion du Mitanni. Les cités syro-palestiniennes, gouvernées désormais par des princes dont les enfants avaient été emmenés en otage, conservent une certaine autonomie, mais elles sont soumises au tribut par une administration égyptienne renforcée par des troupes stationnées aux endroits stratégiques.

En Nubie, le roi va au-delà de la 4e cataracte et fait graver à Kenissa une autre stèle-frontière, à côté de celle de son illustre aïeul Thoutmôsis 1er. (Thoutmôsis III le Josué de la Bible? C'est à peu près à cette même époque que Josué aurait vaincu les villes cananéenne. Les Hébreux en exils en Égypte? tout le pays de cannaan était sous occupation Égyptienne à cette époque.)

Le nom de ses habitants, les Cananéens, (כנעני Kəna‘ănî, Kena'ani, Kna'ani ou Kana`nim, c'est-à-dire Canaanites), dérivait d'un terme signifiant fabricant ou marchand de pourpre, ce qui représente un autre lien avec la Phénicie dont les villes de Tyr et de Sidon étaient bien connues pour ce produit. Il est d'ailleurs tentant de rapprocher le terme "phénicien" de l'adjectif grec "phoinix" désignant une couleur rouge foncé, plutôt brunâtre.  

Apophis (ou Apopis) est un dieu de la mythologie égyptienne.

Dieu des forces mauvaises et de la nuit, personnification du chaos, du mal cherchant à anéantir la création divine. Son nom Aapep ou Aapef (en égyptien) signifiait « géant » ou « serpent géant ». Il est représenté justement sous la forme d'un serpent gigantesque qui s'attaque quotidiennement à la barque de Rê voguant sur le Noun, afin de mettre fin au processus de la création, mais il est chaque fois vaincu. Chaque lever du soleil marquait ainsi la victoire de Rê sur Apophis.

Seth était désigné par Rê pour défendre la barque divine à l'aide d'un harpon, Isis, à l'avant de la barque solaire, utilisait ses pouvoirs pour priver Apophis de ses sens dans le but de le désorienter, ce qui permettait au chat de Rê, personnification de la déesse Bastet, de décapiter le serpent. Dans des rites destinés à repousser Apophis et les autres puissances nuisibles, des petites figurines sur lesquelles était gravé le nom d'Apophis étaient jetées au feu. On trouve fréquemment des images d'Apophis ligoté et transpercé de flèches

Rê était aidé pour repousser Apophis par d'autres divinités :


Garuda (aigle en sanskrit) est un oiseau fabuleux de la mythologie hindouiste et bouddhiste, fils de Kashyapa et de Vinatâ et frère d'Aruna, le conducteur du char de Sûrya. C'est le vâhana ou véhicule de Vishnu.

Garuda peut aussi être vu comme un aigle géant mythique, ennemi aérien naturel des nâgas, serpents des eaux et de la terre. Mais Nâga et Garuda ne sont en fait que deux incarnations de Vishnu, les deux aspects de la substance divine, en qui ils se réconcilient.

Garuda est l'emblème de l'Indonésie. Le personnage, comme bien d'autres références culturelles indiennes est toujours vivant dans la culture

Xishuipo est un site néolithique situé dans le Puyang, Henan, en Chine, associé à la culture de Yangshao. Ce site fut excavé de 1987 à 1988; 186 tombes y furent découvertes.

Dans l'une des tombes (la tombe M45), le corps d'un homme de grande taille était entouré de deux mosaïques formées de coquillages blancs fixés dans le sol. Un tigre à sa droite et un Dragon chinois à sa gauche. Des mosaïques de coquillages furent aussi découvertes dans deux abris situés à proximité. La tombe était complétée par le corps de trois jeunes enfants. Certains archéologues pensent que l'homme

était un shaman.

Dans la mythologie grecque, Python (en grec ancien Πύθων / Pýthôn) est un serpent monstrueux, fils de Gaïa (la Terre), ou bien d'Héra selon les traditions. Sa filiation avec Gaïa montre qu'il s'agit aussi d'une ancienne divinité chtonienne.

Il veillait sur l'oracle de Delphes, consacré primitivement à Thémis. Apollon le perça de ses traits, se rendant ainsi maître de l'oracle, depuis nommé « Pythie » ; et pour apaiser la colère de Gaïa, il créa les Jeux pythiques.

Macrobe, dans les Saturnales, écrit que Python pourchassa,

sur l'ordre d'Héra, Léto, la mère d'Apollon, lorsqu'elle était enceinte du dieu et de sa jumelle Artémis. C'est la raison pour laquelle Apollon, tout enfant, tua Python avec ses flèches.

Le nâga (ou serpent en sanskrit) est un animal fabuleux de l'hindouisme, à corps de serpent habituellement représenté avec plusieurs têtes, souvent chimériques et effrayantes : capuchon de cobra, gueule de chien, yeux exorbités et parfois humains.

Dans les légendes de l'Inde et de tout le Sud-est asiatique, les nâgas sont des habitants du monde souterrain où ils gardent jalousement les trésors de la terre. Ils ont pour ennemi naturel l'aigle géant Garuda, mais nâgas et Garuda ne sont en fait que deux incarnations de Vishnou, les deux aspects de la substance divine, en qui ils se réconcilient.

Le nâga le plus célèbre est Ananta, sur lequel se repose Vishnou dans l'intervalle entre la fin d'un monde et la création d'un nouveau.

Ananta est un serpent (nâga) de la mythologie indienne. Son nom en sanskrit signifie sans fin ou sans limite, éternel ou infini.

Reposant sur les eaux primordiales, Ananta, le serpent cosmique, sert de couche à Vishnu lorsque celui-ci se repose après la dissolution (pralaya) d'un univers ancien, en attendant que Brahmâ renaisse de son nombril et crée un univers nouveau.

Ananta est représenté lové sur lui-même, le capuchon déployé en halo autour de la tête de Vishnu. Ses têtes sont multiples, au nombre de sept ou de mille.

Les divinités grecques chthoniennes, ou chtoniennes, sont des divinités anciennes ayant contribué à la formation du Panthéon grec. Elles sont dites « chthoniennes » (du grec ancien χθών / khthốn, « la terre ») ou « telluriques » (du latin tellus, « la terre ») parce qu'elles se réfèrent à la terre ou au monde souterrain, par opposition aux divinités célestes, dites « ouraniennes » ou « éoliennes ».

Les premières divinités chthoniennes étaient probablement majoritairement féminines puisque étant des incarnations de la Grande Déesse et de la Terre.

Elles appartiennent à un vieux fonds méditerranéen, que l'on identifie avec le plus d'évidence en Anatolie. Les cycles de la nature, ceux de la vie et de la survie après la mort sont au centre des préoccupations qu'elles traduisent.

L'archéologie révèle en particulier sur les sites de probables sanctuaires et dans les tombes de l'époque néolithique et de l'âge du Bronze des idoles aujourd'hui qualifiées de Grandes Mères ou de Terres Mères, supposées être en relation avec des cultes de la fécondité et de la fertilité ou encore de l'au-delà. Le rapprochement de ces objets avec ceux d'autres sites (notamment en Anatolie) suggère que cette antique religion méditerranéenne associait cette déesse à un taureau ou à un bélier. Un thème qui s'installera durablement dans la région.

En Crète, le culte supposé de cette Grande Déesse évolue au cours du second millénaire avant l'ère chrétienne en faisant intervenir quantité de nouveaux acteurs : animaux divers, plantes, etc. Toute une foule de démons accompagnateurs des dieux, tels que les Curètes (dieu crétois) ou les Dactyles, prennent aussi leur essor à cette époque. Ils auront une nombreuse descendance dans la mythologie grecque (Chimères, Gorgones, Sirènes, etc.). La Déesse Mère elle-même se dédouble, sans doute en mère et fille, comme ce sera plus tard le cas pour leurs héritières Déméter et Perséphone.

Le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace abrite ainsi un culte à mystères dédié à un panthéon de divinités chthoniennes dont la plus importante est la Grande Mère.

À Akragas (actuelle Agrigente) se trouve un temple dédié aux divinités chthoniennes.

Dans la mythologie grecque, les Dactyles idéens (en grec ancien Δάκτυλοι Ἰδαῖοι / Dáktyloi Idaĩoi, littéralement « les doigts idéens »), c'est-à-dire du mont Ida en Crète, avaient, dit-on, enseigné les cérémonies théurgiques des mystères à Orphée qui les porta en Grèce, ainsi que l'usage du fer.

Comme les Telchines, ils étaient fils d'Hélios et d'Héra selon les uns, de Cronos et d'Alciope selon d'autres. On les dit même fils de Zeus et de la nymphe Ida, parce que, ce dieu ayant ordonné à ses nourrices de jeter derrière elles un peu de poussière prise de la montagne, il en résulta les Dactyles. C'étaient des hommes industrieux ; en qualité de prêtres, ils offraient à Rhéa ou la Terre des sacrifices dans lesquels ils portaient des couronnes de chêne. Après leur mort, ils furent honorés comme des dieux protecteurs ou dieux Lares. On les appelait les Doigts du mont Ida.

est le nom d'un poisson Nâga vivant dans la rivière Yamuna, dans Vrindavan

Dans la mythologie grecque, les Telchines (en grec ancien Τελχινες / Telkhines) sont des divinités inférieures rattachées à l'île de Rhodes. Doués d'aptitudes créatrices et techniques, ils apparaissent assez semblables aux Dactyles.

Les Gorgones (en grec ancien Γοργόνες / Gorgónes ou Γοργο / Gorgoĩ), au singulier Gorgone ou Gorgo (Γοργώ / Gorg) sont, dans la mythologie grecque, des créatures fantastiques malfaisantes et d'une telle laideur que quiconque ose les regarder en plein visage meurt pétrifié (transformé en pierre). On peut réunir dans cette famille les Méduses et les Grées

La plupart des historiens de la Bible considèrent que les seraphim bibliques sont dérivés des uraei égyptiens, ces cobras dotés d'ailes symbolisant la fonction protectrice. Les premières traductions de la Bible hébraïque en grec traduisaient d'ailleurs le mot par « serpents ». Mais, progressivement, la référence aux serpents a été occultée, car les serpents ont une connotation négative dans le monde grec (la Méduse et sa chevelure de serpents, qui faisait mourir d'effroi ceux qui la regardaient). C'est particulièrement vrai concernant le livre d'Isaïe, où les séraphins apparaissent volant au-dessus de Dieu. Au fil du temps, les séraphins ont été représentés comme des créatures ailées, souvent à forme humaine.

Les séraphins apparaissent à plusieurs reprises dans la Bible, notamment dans le Deutéronome, les Nombres ou Isaïe. Ce dernier décrit sa vision en ces termes : Dans l’année où mourut le roi Ouzia, moi, cependant, je vis le Seigneur, siégeant sur un trône haut et élevé, et les pans de son vêtement remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Chacun avait six ailes. Avec deux il tenait sa face couverte, et avec deux il tenait ses pieds couverts, et avec deux il volait. Et celui-ci appelait celui-là et disait : « Saint, saint, saint est l'Eternel des armées. Toute la terre est pleine de sa gloire. »

L’archange saint Michel, dont le nom signifie « Qui est comme Dieu ?» (Étymologiquement EL « dieu » et MI, CHA « qui est semblable »), est un personnage de la Bible très populaire dans la religion chrétienne.

Seul saint Michel est appelé « l’archange » ou ange en chef dans la bible canonique. Il est aussi appelé : Prince des Archanges, Archange du Premier Rayon, Défenseur de la Foi.

Il est le prince de tous les bons anges, le chef des forces du ciel, des armées célestes, le Champion du Bien contre Satan, (le Diable, le Démon, Lucifer). C'est saint Michel qui pèsera les âmes lors du Jugement dernier et qui emmènera les âmes des élus au Paradis. On dit qu'il est psychostase et psychopompe.

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