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Saint Michel de Braspart: son

                                           Saint michel terrassant le dragon

Gradlon victorieux siegeant en haut de la cathédrale de Quimper

Gradlon père d'Ahés, fondateur d'Ys, la légendaire Atlantide bretonne

Ahés protectrice des monts d'Arrée

Saint Trémeur au fronton de l'église de Carhaix-Plouguer

Il porte révérencieusement sa tête devant son torse d'une main, alors que de l'autre il la bénie, ainsi que tous ceux qui passent sous le porche de l'église

de chaque côté de lui se trouve deux anges messagers, reconnaissables à leurs ailes et aux messages qu'ils déroulent devant eux.

leur tête n'est pas au dessus du tronc, mais sur le torse. Ils ont été décapités

Trémeur se tient sur un anguipède. celui-ci le fait apparemment de bonne grâce car il sourit

de chaque côté de l'anguipède deux salamandres le mordent

 

Le mystère du mont Saint Michel de Braspart

 

Pour les anciens, les monts bien arrondis étaient le signe de la fertilité et de l’abondance, et cela, bien avant l‘arrivée des cultes de la mer du milieu. Ils représentaient le ventre de la terre, la matrice de toute vie. Les premiers armoricains construisaient, comme leur ancêtres venus d’Afrique, des dolmens ou allées couvertes, (Regarder la carte des mégalithes dans un autre chapitre) les premières communautés n’inhumaient pas leurs morts, sauf impératif. Ils déposaient leurs morts dans des allées couvertes (Dolmens). Ceci afin que la terre récupère son bien, sa chair, et que le ciel récupère le sien, l’esprit. La vie et la mort sont un don du Ciel et de la Terre. Autour des Dolmens, tombes collectives, étaient plantés des piquets de bois, ou mieux, auprès de vieux arbres. Quand les arbres mourraient, on les remplaçait par des piquets. La pierre est le signe masculin, du soleil, de l’esprit et de l’éternité. Le bois, quand à lui, était le symbole de la lune, de la féminité, de la vie et de la mort. Ces peuples avaient la culture des ossuaires. Quand la Terre et le Ciel ont récupéré leurs biens, il ne reste plus que des os, pierres éternelles. Les os sont constitués de calcaire, matière imputrescible. Les anciens allaient rechercher les os de leurs ancêtres pour célébrer la fête des morts. Ainsi, ils perpétuaient la tradition, et le statut de chaque membre du clan était légitimé. On ne se projette pas dans l’avenir sans maîtriser son passé. Les grandes pierres qu’ils voyaient resurgir de la terre, étaient pour ce peuple là, des éléments de squelettes de géants. Il y avait des géants qui soulevaient les terres hors de l’eau, et d’autres qui maintenaient les cieux au dessus de la terre. Sans ces géants, le ciel tomberait sur la Terre, et la Terre coulerait au fond des océans. Ce peuple redressait donc certaines grandes pierres pour vénérer le dieu de la création et de l’ordre du monde. Ces peulvens, ou menhirs, avaient eux aussi les pieds enracinés dans la Terre, et la tête pointant vers le Ciel. Il y avait des stèles dédiées à de grands personnages. Il y avait aussi ces pierres alignées, les unes derrières les autres, sur des kilomètres, comme une armée invincible, portant, et orientant le démiurge solaire dans le Ciel. Il y avait aussi ces stèles délimitant un territoire. Il y avait aussi celle qui servait de borne d’orientation. Il y avait aussi ces pierres placées sur les points telluriques de la terre, comme des points d’acupunctures salvateurs. Dans la mythologie irlandaise on parle de ces guerres dans les plaines des piliers de pierres. Guerre entre les Ases et les Vanes, deux familles de dieux opposées. Des millénaires plus tard, les cultes ont changé avec l‘arrivée de nouveaux peuples. Les tombes sont devenues individuelles. Les dolmens ont été réutilisés. On a construit autour deux des tertres de pierres soigneusement empilées. Ces tombes étaient destinées aux chefs de guerre, aux rois. Cette tradition c’est étendue tout autour de la terre. À présent, les petites gens étaient simplement enterrées, alors que pour les puissants, rien n’était assez beau. La tradition de déposer une dalle sur la sépulture à cependant perdurer, tant que celui qui avait été inhumé disposait d’un crédit d’estime suffisant auprès des siens. Les cultes ont évoluées, plus tard, certains se sont mis à incinérer leurs morts. Probablement pour éviter à des épidémies de se propager, ou pour éviter de contaminer certains points d’eau. Cela était le cas quand une communauté était trop concentrée à un endroit. Certaines maladies pouvaient disséminer beaucoup de monde en peu de temps, et les gens pensaient qu’en brûlant les corps, on détruisait le mal. En Inde, on continu de brûler les morts. Tandis que d’autres communautés, de différentes manières, continuaient les rites séculaires. En Égypte, les premiers tombeaux royaux étaient en briques de terre crue. Cela faisait des tertres élevés au dessus du sol, bien que les corps soient disposés dans des chambres funéraires enterrées. Ces tertres, que l’on appelle mastaba étaient parfaits comme sanctuaire pour un roi. Plus tard, peut-être par pure mégalomanie, certains rois ont voulu un temple funéraire plus grand que celui de son prédécesseur; alors, ils ont fait construire un autre mastaba sur l’ancien. Cela c’est vu également en Amérique du sud. On pense que le roi voulait reposer au dessus de ses ancêtres. En Égypte, le premier roi unificateur de l’Égypte, Narmer, avait un mastaba simple. Plus tard, on pense qu’un roi à voulu être inhumé auprès de son père, et à fait érigé, pour quand même se démarquer de lui dans l’au-delà, un mastaba sur la précédente. Cela est devenu la règle par la suite. Aucun nouveau roi n’acceptait d’avoir pour dernière demeure, un temple plus petit que ce qui avait été fait jusque là. Ces nouveaux temples s’appelaient maintenant pyramides. La première à entrée officiellement dans les annales historiques fut celle de Djéser. Elle était destinée pour une seule personne. En Mésopotamie, bien avant encore, on construisait pareil temple. Ceux-ci étaient dédiés aux dieux, et aux rois dieux. On les appelait des ziggourats. En Asie, en Anatolie, en méditerrané, dans tous le mondes thraces, chez les celtes, on construisait des temples mortuaires pour les personnalités influentes. C’était des tertres arrondis comme le ventre d’une femme enceinte. Parfois, ces tertres se confondaient même avec de petites collines naturelles. Plus on avait de l’importance, plus le tertre était haut. Chez les étrusques, peuple italien originaire probablement d’Anatolie, de Phocée, de Phrygie, ou de Lydie, ce développait le rite de ville mortuaire. C’était des sites où une multitudes de tertres se retrouvaient regroupés. Cette disposition n’était pas quelque chose que l’on pouvait prendre pour l’œuvre du hasard. En Armorique, quand les peuples de la mer, venus de la méditerrané ont implanté quelques comptoirs, et quelques colonies sur le littoral. Cela a provoqué un choc culturel entre les peuples aborigènes et les nouveaux venus. Les premiers ne connaissaient ni le fer, ni la roue, ni le cheval. Ces peuples aborigènes, dans le sens premier, ont dû pour survivre rentrer dans les terres. Ils y ont implantés leurs cultures dans un premier temps. Ils ont érigé des dolmens et des menhirs, comme jadis leurs ancêtres l’avaient fait sur le littoral. On en voit la preuve à Huelgoat, aux pieds des monts d’Arrée avec les restes de magnifiques dolmens et menhirs. Cette rencontre violente avec les peuples de la mer, cinq mille ans avant notre ère, est restée dans les mémoires, répétée au cours de veillée par d’intarissables conteurs. Ce qui c’est passé en Armorique, c’est produit aussi en Bretagne. L’Irlande, pays insulaire, et jamais colonisée par les romains, en a merveilleusement conservé le souvenir dans ces légendes. D’ailleurs, les grecs aussi se racontaient ces histoires de victoires historiques les soirs de veillées. Elles se sont répétées inlassablement, des deux côtés des colonnes d’Hercule, et avec le temps ont légèrement variées. La Titanomachie, pour les grecs, et la guerre des Ases contre les Vanes pour les celtes. Les premiers colons venus de la Méditerrané faisait partie du peuple de la mer, que l’on peut assimiler aux grecs de façon très large, si l’on accepte d’y insérer les thraces venus d’Anatolie, avec quelques Phéniciens venus du Liban, et tous ces îliens comme les mycéniens et les minoens et les peuples de l‘Atlas. Tous ces peuples sont très liés dans l’espace et dans le temps. La preuve, est que dans bons nombres de légendes, on retrouve les liens qui unissaient tous ces peuples, de Thésée à Persée, en passant par Ulysse jusqu’à Héraclès. Les premiers colons provenant de la mer du milieu, avec le temps ont donné une entité propre à leur culture et ont formé par alliances successives différents clans. Dans le Finistère, cela devint le peuple des Ossismes. Dans l’intérieur des terres, avec le temps, le peuple aborigène, par acculturation, a fini par adopter la culture Ossismes. La technologie de ce peuple arrangeait bien la vie. La roue fixée sur des traîneaux à bras facilitait le transport de matériel. Le fer, puis le cuivre donnaient de la valeur aux objets. Mieux, le minerai brut se vendait lui aussi. On pourrait comparer ce choc de culture, avec les amérindiens du nord et les européens quand ils se sont rencontrés pour la première fois. Les premiers ne connaissaient ni le fer, ni la roue, ni le cheval, ni l’écriture et étaient pour la plupart nomades. Au sud, en Méso-Amérique, et en Amérique du sud c’était différent avec la culture Olmèque, Maya, Aztèques, inca et autres. Au nord, les amérindiens en étaient encore à l’âge de pierre. Regardez cinq cent ans après ce qu’est devenu ce continent. En Armorique, l’évolution se fit, le brassage de culture se fit, mais on en conserva la mémoire du passé. La Titanomachie était la lutte des dieux de l’Olympe contre des géants aux pieds de serpents ou de poissons. C’était la lutte de l’esprit éclairé contre la matière obscure du passé. C’était la guerre du bien contre le mal, du passé archaïque contre celui du futur inspiré. C’était une guerre de religion en soi. Pour les nordiques, Thor avait vaincu les anciennes croyances, dont Odin, monstre borgne en était le roi. Pour les Breton et les Irlandais, Lug avait vaincu Balor, monstre de la terre, de type cyclopéen finissant par une queue de serpent. Toutes ces légendes se ressemble et ont un fond commun, c’est les vainqueurs qui en parlent le mieux. En Armorique, les Ossismes ont assimilés les légendes des aborigènes avec les leurs, et se sont accaparés leurs sanctuaires, pour mieux s’en attribuer leurs terres. Il était aussi beaucoup plus facile d’adapter tous les monuments existants, que de les détruire. De plus, sans être superstitieux, on ne dégrade pas un temple ou une stèle voués à un dieu: cela porte malheur.

Ce personnage est à la droite de saint Trémeur sur l'église de Carhaix-Plouguer.

Il pourrait faire penser à un chevalier, avec sa cape retombant sur les épaules, et sa longue épée dont la pointe touche le sol devant lui.

Il est sans tête, et presque sans épaule. L'impression qu'on en ressent est: soit la statue avait une tête à l'origine, soit elle possède une tête escamotable

 

Les rares traces de ce conflit existent encore. On voit sur certaines places, dans des églises, dans des villes et des villages, perdues en pleine campagne des statues montrant un cavalier sur sa monture porter par un monstre anguipède. Ces histoires se sont transmises de génération en génération.

Ce personnage est à la gauche de saint Trémeur sur l'église de Carhaix-Plouguer

Il fait penser à un prètre ou à un évèque avec sa chasuble

Il porte ses deux mains en avant comme s'il portait à l'origine une croix ou un cierge.

Ce qui est étrange, c'est que l'on ne distingue aucun orifice, ou marque pouvant laissé supposer qu'il ait porter quoi que ce soit

Il possede un cou, il ne lui manque que la tête. Là encore, on à l'impression que la statue possédait à l'origine une tête

L'église daterait du XIII siècle et aurait été construite sur les ruines d'un monastère.

Ce qui était curieux, c'est qu'au XIII siècle, on utilisait encore des emblèmes paiens pour décorer les églises

Avec l’avènement du christianisme en Bretagne, les missionnaires ont évangélisé les anciennes légendes. Ils ont fait construire des églises sur l’emplacement d’anciens temples païens, et ont même canonisé certaines divinités païennes. À cette époque, avant l’inquisition, les curés étaient bien démunis pour évangéliser tout un peuple de païens. Même, ils s’imaginaient qu’avec le temps, en latinisant les noms des divinités païennes, ou en leur donnant des noms de saints déjà existants, les nouveaux fidèles oublieraient leurs anciennes croyances. En Bretagne, pays très pieu, des milliers d’églises, de chapelles fleurissent ici et là. À l’intérieur subsistent toujours des milliers de statues de saints dont plus personne ne connaît aujourd’hui le nom. Parfois, on les a rebaptisé en reconnaissant en eux, ou en leurs attributs, quelques saints connus.

 

Dans une chapelle de Carhaix-Plouguer, on peut voir cette magnifique statue en bois scultée

Elle représente la vierge à l'enfant.

Cette statue regorge d'un très grand nombre de symboles sacrés et mystérieux

Elle porte la couronne celeste, et un long manteau bleu azur. Elle tient dans ses bras le christ, qui lui même tient d'une main le monde surplombé d'une croix.

La vierge se tient debout sur un espèce de dragon qui ne parait posséder qu'une seule paire de pattes.

Ce dragon semble défendre un homme qui dort, la tête posée sur une main, contre la vierge.

Cet homme parait être quelqu'un de respectable. Il est bien habillé, porte cheveux et barbe soignés.

Sur son ventre, on peut voir un livre ouvert, comme si l'homme s'était endormi dans sa lecture

Le livre est crachant de vérité, on peut même y voir des mots écrits sur une page enluminée

Au pied de l'homme, un enfant à demi caché semble émerveillé. Il tient une boule bleue

À Carhaix-Plouguer, par exemple, le saint patron de la ville est saint Trémeur. On le reconnaît, car il porte sous son bras sa tête. Ce n’est pas le seul saint à avoir été décapité dans l’histoire. Trémeur, personne ne connaît véritablement son histoire, car elle se mêle avec les légendes.

Dans la même chapelle à Carhaix-Plouguer, une autre vierge en bois sculté

Là aussi, beaucoup de codes à déchiffrer

Elle porte la couronne étoilée. Là, elle porte un manteau rouge vif bordé de fourrure blanche tachetée d'hermine comme sur le drapeau breton

En dessous, elle a une robe orangée. En haut de la robe, elle parait posséder un plastron matelassé. Le bas de la robe est plissée.

La vierge tient de sa main gauche une longue épée, comme suspendue au-dessus d'un petit bonhomme qui se cache le visage de ses mains.

La vierge tient quelque chose de sa main droite. Je ne sais pas ce que c'est, d'autant plus que cette pièce de bois est écrue et semble avoir été rajoutée.

Le plus significatif est cette roue crantée à ses côtés. Pas de doute: C'est le symbole de Taranis, dieu proto-celtique.

C'est le dieu du tonnerre, de la terre, de la fertilité, de la vie. On le louait dans des grottes. Le ventre de la terre est la matrice de toute vie

 

Les premiers missionnaires n’ont pas eu pour seule mission d’évangéliser la population, mais aussi, pour harmoniser les canons de la bible avec l’histoire, ils ont aussi écrit l’histoire du pays à leur façon et selon leur entendement. Pour eux, avec la gallo romanisation, commençait l’histoire véridique de ces mécréants. Rome, berceau du catholicisme était le point zéro du temps de ces païens. Avant l’écriture était la légende. Les missionnaires ont donc réécrit selon leurs convictions. Rien, avant l’arrivée des romains n’a existé en Bretagne. Avant, les hommes marchaient à quatre pattes. C’est pourquoi aujourd’hui, enfin, ou, il n’y a pas si longtemps, l’histoire de la France commençait sérieusement avec le premier roi chrétien. Arthur était du temps des romains, Trémeur aussi. En fait, Trémeur est bien plus ancien que cela, comme le roi Arthur soit dit en passant. Trémeur est une ancienne divinité païenne, ou un ancien roi divinisé, victime de la guerre du peuple de la mer du milieu à celui du peuple de l’Atlantique. Zeus était quelquefois représenté à cheval, le glaive levé, près à décapiter à ses pieds, un monstre anthropomorphe, dont le corps finissait en queue de serpent ou en poisson. Dans les légendes grecs, celtiques, nordiques, on parle souvent de parricide. Au premier degré, ce n’est pas quelque chose de naturelle, ni de morale. Pas de quoi se vanter, me semble t-il. Lug tue son grand-père, Thor tue son grand-père, Lug tue son grand-père, Thésée tue son grand-père. Je ne crois pas qu’il faut prendre cela aux pieds de la lettre mais plutôt comme une métaphore. Il ne faut pas oublier que ces récits ont été racontés dans des langues anciennes, qui ne disposaient pas de tout le vocabulaire du dictionnaire français. Aujourd’hui, pour parler de civilisations qui nous sont contemporaines, mais qui ont conservées des modes ancestrales, comme les peuples de l’Amazonie, nous disons que ces peuples vivent comme vivaient nos ancêtres. On parle de peuple premier. Autrefois, cinq mille ans avant notre ère, pour désigner des peuples qui n’avaient pas le même niveau d’évolution technologique que le sien, on employait le terme barbare, sauvage. Mais quand des colons, depuis longtemps implantés, parlaient des peuples aborigènes qui les avaient précédés, ils utilisaient le termes d’anciens, comme s’ils avaient parlé des membres de leur propre famille, de leurs grands-parents. Pourquoi ? Et bien, d’une part, pour légitimer leur droit de propriété au sol et pour s’ancrer des racines. Au États-Unis, cinq cents ans après, même si les américains se reconnaissent des racines européennes, africaines, asiatiques, ils se déclarent être à cent pour cent des américains de souches. Il y a même des polémiques à présent sur le sujet sui vont encore plus loin. Certains affirment que les européens, les africains, les asiatiques, étaient là bien avant l’arrivée des amérindiens ( la culture de Clovis, en raison de la découverte au U.S.A, de silex taillés, qui représenteraient des similitudes troublantes avec les outils de pierres trouvés en Europe de type de culture Magdalénienne.)

Taranis dieu proto-celtique

Il porte le tonnerre d'une main, et une roue de l'autre

La roue représente le cycle des saisons, les douze mois de l'année, les douze sygne du zodiaque, le voyage du soleil dans le ciel

En Armorique, les cultures se sont brasées depuis longtemps déjà, pour se confondre à la finale.

Trémeur, l’anguipède décapité par Zeus n’a rien oublié. Il le montre fièrement en tenant sa tête sous son bras. Près du littoral, à Quimper, en haut de la cathédrale, on trouve, siégeant non loin de la flèche, une représentation de Gradlon. Là aussi, ce personnage est daté de l’âge gallo-romain. Gradlon est représenté sur un cheval dressé sur ses deux pattes. Gradlon brandit fièrement un glaive. Cette représentation me fais étrangement penser au cavalier à l’anguipède, ou à Zeus décapitant l‘anguipède.

Gradlon serait le père d’Ahès, et fondateur du pays d’Ys, l‘Atlantide bretonne. Que vient faire un personnage mythique en haut d’une cathédrale. Vous me direz que l’on voit bien des gorgones et autres monstres à l’extérieur des cathédrales

Une autre chose me vient à l’esprit. Le cavalier à l’anguipède, ou Zeus à cheval décapitant l’anguipède, ressemble étrangement à saint Michel terrassant le dragon.

En fait, dans la plupart des cas, en Europe du moins, le cavalier ne décapite pas l’anguipède. Ce dernier au contraire semble porter le cavalier. Mais l’on voit bien qui a le beau rôle, et qui est obligé de porter le cavalier et sa monture sous peine d’être châtié. Ce symbole explique le marché qui a été scellé. Si tu me portes, je t’ouvrirais les portes du savoir et du bien être, autrement je te tue et te renvois sous terre. La lutte des classes commençait. Le cavalier à l’anguipède était pour les anciens, ce qu’est la statue de la liberté pour les américains

Les archéologues datent traditionnellement, la construction des mégalithes aux alentours de 5 à 3 mille ans avant notre ère. Il est très difficile de déterminer à quelle époque, des roches qui ont été formées il y a des millions d’années, ont été exhumées et dressées par des hommes. Ce que je voudrais souligner, c’est qu’il y a dix mille ans, à l’époque de la fin de la dernière grande glaciation, le niveau de la mer était plus bas de plus de 120 mètres qu’aujourd’hui. On pouvait, par exemple, aller à pieds en Grande-Bretagne. De même, le littoral Armoricain s’avançait sur l’Océan à plus de cent kilomètre qu‘aujourd’hui. Le golf du Morbihan était à cette époque à sec.

J’ai survolé le golf du Morbihan à bord d’un petit Cessna. C’est impressionnant de voir toutes ces îles affleurées au ras de l’eau. Si jamais la mer montait d’un mètre, ou deux, toutes les maisons de ces îles auraient probablement les pieds dans l’eau, hormis Belle-Île en mer. Des plongeurs ont découverts des mégalithes dressés en pleine mer, à quelques lieux des côtes. Ils se sont demandés au début, pourquoi les hommes avaient levé des pierres sous l’eau. Finalement, il c’est avéré que ces monuments ont été érigés alors que les terres étaient encore au dessus du niveau de l’eau. On sait que le niveau de la mer a commencé à monter après la fin de la dernière glaciation, il y a plus de dix mille ans de cela. Preuve, s’il en était, que les premiers mégalithes ont été levés bien avant que ce que l’on croyait jusque là. Les hommes ont toujours aimé vivre au bord de l’eau. Avant de domestiquer les animaux, et le cheval, avant d’avoir inventé la roue, avant la sédentarisation, l’homme maîtrisait parfaitement les arts de la navigation. Nous parlons de la civilisation grecque, comme d’une entité, alors qu’elle était multiple. Il y eu dans ses magnificences les civilisations minoennes, les civilisations mycéniennes, entre autre. On sait qu’au néolithique vers cinq mille ans avant notre ère, ces civilisations de la Méditerranée ont commencé à implanter des comptoirs ou des colonies sur le littoral armoricain. Des vestiges archéologiques ont démontré des poteries de style cardial typiques de la Méditerranée. Ces poteries étaient décorées d’empreinte de coquillages. À peu près à la même époque, dans l’est de la France, des poteries de type rubanées sont apparues. Cet art venait de l’est de l’Europe. Toutes ces nouvelles populations donneront par la suite la culture celtique, ou, je préfère, la culture des Thraces, basée sur le partage en trois du pouvoir. Il y avait la caste des rois et de l’aristocratie, des cavaliers guerriers qui portaient un bonnet rouge. La caste des religieux qui perpétraient la tradition, et qui conseillaient fortement le roi dans ses décisions à prendre. Ils portaient un bonnet blanc. Et la caste des artisans forgerons, bronziers, palefreniers, céréaliers…qui portaient un bonnet soit vert, soit bleu. Les premières teintures étaient tirées d’un coquillage appelé murex. Ce coquillage avait quelque chose de sacrée pour le peuple de la mer. Plus tard, ce furent des teintures végétales, locales et de meilleures marchées qui furent utilisés. Bon nombre de drapeaux européen portent encore aujourd’hui ces trois couleurs. En France, avant la révolution française, la société était dirigée comme cela, avec le roi, l’église, et le tiers état, le bonnet en moins.

Notez que l’un des symboles de la France est le bonnet Phrygien. Un bonnet en feutre rouge. Certains prétendent que c’est pour honorer les esclaves romains qui se seraient révoltés contre le pouvoir de Rome. Spartacus était Thrace, d’origine de Dancie, actuelle Roumanie. Oui ! Pourquoi pas, mais alors pourquoi appeler ce bonnet ’’Phrygien ’’. Ce pays était en Anatolie. De toute façon, la Dancie et la Phrygie étaient des peuples thraces.

En pays de l’Ouest, au néolithique, de nouveaux arrivants débarquent sur les côtes.

Ces proto civilisations amèneront avec elles de nouvelles religions et de nouveaux dieux. De vieilles légendes relatent cette rencontre improbable, ou ce choc de civilisations. Les guerres entre les Ases et les Vates, ou les vainqueurs imposent leurs dieux. Tels Thor pour les germains, Lug contre Balor pour les Irlandais. Ces guerres de civilisations, du bien contre le mal, la lumière contre l’obscurité se voient très bien dans la Titanomachie. Zeus contre les titans. Zeus, en tant que cavalier à l’anguipède. Ces êtres anthropomorphes finissant en queue de poisson, ou en serpent. La victoire du bien contre le mal. Saint Michel terrassant le dragon, comme Saint George en orient. Saint Michel m’a toujours intrigué. Je ne suis pas un spécialiste en religion, et d’ailleurs, qui peut l’être en toute objectivité. La religion juive a énormément évoluée depuis sa création. Je crois, que dans la religion juive, aujourd’hui, il n’y a que Dieu. Il n’est entouré d’aucun saint. Ce n’est pas comme dans les églises chrétiennes où il y a un panthéon de saints innombrables et non quantifiables. Pourtant, Saint Michel nous vient de la Bible hébraïque. Étymologiquement, Michel signifie en hébreu: Mika El = pareil que Dieu. C’est comme Gabriel, le héraut de Dieu, le défenseur de Dieu, la voix de Dieu. Ou Israël, les combattants de Dieu. Pour ce qui en est de Saint Michel, je trouve surprenant que l’on puisse se prétendre pareil que Dieu. D’autant plus que dans la religion chrétienne, il se bat contre le dragon, symbole du diable, parce que celui-ci même, se prétendait être l’égal de Dieu et voulait, comme lui, habiter les plus hauts sommets. Je trouve étrange que Saint Michel reflète tous les désirs du diable. Il se prétend être l’égal de Dieu, et est honoré sur les monts les plus sacrés, et les plus haut, comme le mont Saint Michel situé en Normandie. Pour moi, Saint Michel est la représentation de Zeus qui vainquit les anciennes croyances. On trouve des statues de Zeus à cheval, porté par un anguipède dans toute la France. Zeus, et non pas Jupiter, dieu romain.

Pour les premiers juifs, Zeus était le Dieu suprême des grecs, comme Marbuck celui des babyloniens ou Baal celui des phéniciens. Nous savons qu’à l’origine, la Judée et Israël adoptait différents dieux, comme Baal, dieu phénicien, qui étymologiquement ne signifie rien d’autre que dieu, ou maître ou seigneur, ou époux. Comme Adonis qui signifie également dieu, ou El, qui veut dire dieu, ou dieux. Élohim. Je pense que, quand les premiers colons issus de la mer du milieu se sont imposés au-delà des colonnes d’hercule jusque en Armorique, ils ont marqué leur présence avec la venue de leurs panthéons de divinités. Au fil du temps, ces religions ont évolué chacune différemment, autant que la langue, qui au départ était commune, ou ressemblante. Cependant, il en restait toujours un fond. La conquête des Gaules par les romains, cinq mille ans plus tard n’a pas trop modifié le cultuel local. Ils ont même trouvé certaines similitudes ou ressemblance avec le panthéon romain, et pour cause, puisque les celtes, les Thraces, les romains descendaient de la même culture grec ou Méditerranéenne. Il faut remarqué que la civilisation des doriens qui, donna naissance à Athènes et à Sparte, n’avait plus rien à voir avec les civilisations précédentes. On peut même dire que la civilisation avait régressé. En orient, une nouvelle religion prenait fortement ses assises. Elle venait d’Iran. Elle influença fortement toute la Mésopotamie, l’Anatolie, les Balkans, le moyen orient et le sud de la Méditerranée comme Carthage. C’était l’orphisme, avec ses variantes, elle se mélangeait même avec les anciennes croyances. On vit le culte de Mithra émergé. Cet homme inspiré par Dieu fut enfanté par une vierge le 25 Décembre dans une grotte. On retrouvait là tous les symboles des anciennes croyances, Cybèle, Dionysos, Cérès. Mithra. Sol invictus, le Soleil invaincu, était le nom de cette religion. L’empire romain dominait alors le monde. Incroyable ! Une simple ville, entourée de champs puisse dominée l’Europe, des îles britanniques jusqu’à Constantinople, l’Anatolie, les Palmires, le Liban, la Syrie, Israël, l’Égypte, la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et en remontant jusqu’à l’Espagne. Les romains n’imposaient pas leurs croyances, d’une part, parce que cette hégémonie impériale sous estimait, et méprisait même tous ce qui n’était pas romain, et d’autre part, seul les bénéfices puisés de ces provinces n’avaient d’intérêt à leur yeux. Ils méprisaient les étrangers, et en avaient également une peur bleue. Des gaulois pillèrent Rome plusieurs fois, ainsi que les huns qui les harcelaient, et qui les rackettaient sans cesse.

L'église de Plouguer

Seule la nef et son clocher, ainsi que sa porte Sud sont d'origine.

C'est le pur style gothique. On peut voir ces meurtrières qui partent du sol jusqu'au clocher.

Signe qu'en ces temps là, il ne fallait pas compter que sur dieu pour se protéger

La Gaule ne fut pas influencé par les croyances romaines. De même, on parle de gallo romanisation, mais les gaulois n’adoptèrent pas la toge, ils conservèrent les braies. Ils ne portèrent pas de sandales mais des bottes. Ils ne se coupèrent pas non plus les cheveux ni ne se rasèrent le visage à la mode romaine. Ils ne parlèrent pas non plus le latin. Il faudra attendre François Premier pour imposer le Français comme langue officielle. Les gaulois n’étaient pas ces sauvages barbares que l’on nous décrit. Ils construisaient déjà des oléoducs, fabriquaient des maisons à étages, pavaient leurs routes, et commerçaient avec le monde entier. Leur problème, comme disait Hérodote, c’est que tous ces peuples n’arrivaient pas à s’entendre, et à former une entité commune. Ils ne parlaient même pas la même langue. En Gaule, du temps de César, il y avait plus de soixante grands groupes de peuples distincts. Il y avait soixante langues différentes, plus certains idiomes typiquement locaux. En France aujourd’hui encore, il perdure dix huit langues régionales. Sans la radio et la télévision pour unifier et formaliser le français dans un ton monocorde, bon nombre de français ne parleraient que leur patois avec leur accent particulier. Pour en finir avec l’empire romain, si, du temps de Jules César, les légions romaines ressemblaient assez bien aux caricatures des albums d’Astérix, cela ne dura pas. Comme les romains voulaient absolument fermer les frontières de leurs empires contre les invasions barbares, ils recrutèrent des soldats du cru. Toutes ces légions d’autochtones conservaient leurs tenues traditionnelles. Ces nouveaux légionnaires gardaient leurs cheveux longs, portaient des braies, et leurs emblèmes. C’est-ce qui poussera Rome à sa perte.

Constantin, empereur de Rome louait à Mithra, et au Soleil invaincu. C’était sa religion. Étonnant ! Non ? Constantin craignait pour son immense empire qu’il avait dû partager entre quatre empereurs. La religion romaine était insignifiante maintenant dans ce monde là. Je ne sais pas qui l’inspira, mais il décida d’unifier toutes ces nouvelles religions en une seule. Il y avait l’orphisme, qui ressemblait plus à une philosophie qu’à une religion, la loi de Moïse issue probablement de mésopotamie. Mélange de Zoroastre, le réformateur, qui prônait le monde du bien contre celui du mal, sans toutefois définir ce qui était de l’ordre du bien et du mal. Cette doctrine parlait du paradis et de l’enfer. La loi de Moïse avait également ses sources dans les tables de la loi d’Hammourabi, proches des lois appliquée dans bon nombre d’états de Mésopotamie, qui prônait la loi du talion: œil pour œil, dent pour dent. Il y avait également Mithra, religion à secrets et à initiés, la loi juive, avec la bible, qui voulait être un livre d’histoire de l’humanité, de ses débuts jusqu’au temps présent. Il y avait également la loi des juifs de la diaspora implantés en Égypte et tout particulièrement en Alexandrie. Ceux-ci ne parlaient presque plus l’hébreu mais l’araméen et le grec, la langue des sciences et des philosophes. Il y avait eu avant Constantin, des empereurs romains, qui avait demandé aux juifs d’Alexandrie de traduire la bible hébraïque en grec. Personne ne comprenait plus l’hébreu. Avec la chute du temple de Jérusalem, en 70, l’hébreu s’était dissout avec la diaspora. 72 personnes furent choisies pour leurs connaissances et leurs éruditions dans la loi juive, l’hébreu, et le grec. Ces 72 personnes travaillèrent séparément, et chacune d’entre elles traduisit la bible en grec. L’histoire raconte que ces soixante douze versions étaient toutes identiques à la virgule près. Ce n’est pas vraiment exact, mais ce n’est pas grave, cela ne change rien à l’histoire. Constantin, donc, presque 200 ans plus tard décida de fusionner toutes ces religions en une seule: Pourquoi ? Et bien, parce que tout simplement, avec toutes ces divinités, cela devenaient totalement incompréhensibles. Ils y avaient les dieux qui faisaient doublons par leur fonction, il y avait, en occident, autant de dieux que de peuples, et parfois, certains étaient les ennemis jurés des autres. Ce n’était pas simple à gérer. Pourquoi, maintenant, les romains s’intéresseraient-il subitement aux croyances du monde. Non, ce n‘était pas leur préoccupation majeure, mais la religion gréco-romaine avait dû mal à s’exporter, et les romains voyaient tout le pouvoir et la richesse qu’apportaient l’entretien de temples. Et puis, tous ces dieux étaient devenus trop compliqués à gérer. Dans le panthéon gréco-romain, il y avait déjà des milliers de dieux, et demi-dieux. Mais tous avaient des liens de parentés entre eux. C’était très compliqué, mais cela avait un sens. Maintenant, il y avait des milliers de dieux qui n’avaient plus aucun rapport les uns avec les autres, ni dans le temps, ni dans l’espace. À l’ouest existait encore des dieux mi-homme mi-animaux, voire assimilés à des rivières, des arbres, des pierres. Au nord est, il y avait des dieux de la guerre qui prônait d’aller faire la razzia chez ses voisins aussi souvent que possible. À Rome, les temples n’étaient plus honorés, d’autant plus, que le féroce impérialisme du début, excluant l’étranger avait fait long feu. L’empire paranoïaque, engageait à tour de bras parmi la population barbare. Ces légions, qui étaient le bras armé de l’empire, s’étaient même parfois révoltées au point de nommer des empereurs romains parmi les siens. Au début, les romains pour s’assurer l’allégeance des peuples vaincus, prenaient les enfants des dirigeants en otage. Ils les ramenaient à Rome et leur donnaient même, une très bonne éducation romaine. Les romains respectaient les statuts des conditions sociales. Un fils de roi, même de roi barbare, devait être traité selon son rang. Par la suite, les romains eurent du mal à imposer aux légions composées exclusivement d’étrangers, un chef romain. La langue, la culture différente, le patriotisme y jouaient pour beaucoup. Alors, pour satisfaire et complaire à ses tribus, les romains nommèrent à la tête de ces légions, les enfants du cru retenu pendant toute leur éducation à Rome. Maintenant, que ces enfants étaient devenus civilisés, et soumis, et séduit par le faste de la vie romaine et ses facilités, ils ne causeraient plus de soucis. Ce fut le cas majoritairement, mais les rares exceptions à la règle coûtèrent cher à Rome. Certains chefs de légions se rebellèrent, et s’autoproclamèrent empereur. Il y eu, par moment, plusieurs empereurs usurpateurs en même temps, qui menaçaient de détruire Rome si l’on n’accédait pas à leur demande. Au sénat de Rome, qui autrefois était uniforme, maintenant siégeaient des sénateurs issus de l’émigration. Ce fut des périodes troubles, où les empereurs se succédaient les uns aux autres aussi rapidement qu’ils avaient été élus. La population de Rome devint des lors beaucoup plus cosmopolite, et de nouveaux temples s’implantèrent. D’autant plus que les légionnaires romains qui avaient passés de nombreuses années au moyen orient ramenaient également dans leurs bagages de nouvelles croyances. On vit des temples de Mithra poussés un peu partout.

Constantin décida donc d’unifier toutes ces religions en quelque chose de compréhensible et d’acceptable pour tous. Il fut donc ordonné d’écrire une nouvelle bible. Le judaïsme n’avait plus beaucoup d’adhérents, depuis la destruction du temple de Jérusalem en 70 après notre ère. La diaspora était trop éparpillée pour avoir un quelconque pouvoir, d’autant plus, qu’à l’instar de la loi de Zoroastre, et de celle des samaritains, les contraintes religieuses étaient beaucoup trop strictes. Il fut donc demandé à des sages, à partir du travail des Septante, de compiler l’histoire de la fin de la bible jusqu’au présent. Les romains conservèrent comme fondement la Bible originelle, qui était déjà une compile de l’histoire de l’humanité assez satisfaisante pour l’époque. Elle faisait consensus en orient, car elle s’était inspirée des traditions mésopotamienne et égyptienne. On y retrouvait toutes les vieilles légendes du monde. La création du jardin originel par les dieux. La création de l’homme par les dieux, afin qu’ils les servent. La punition des dieux contre les hommes car ils faisaient trop de bruits. Ils tentèrent de les noyer dans un déluge. L’histoire des rescapés qui pour remercier les dieux entretinrent la vigne. Tout collait très bien, du culte voué à Noé ou à Dionysos, de Moïse à Sargon en passant par Hammourabi à Thoutmosis III, Ramsès II. Toute l’histoire était dite. Néanmoins, les romains conserveraient aussi, leur panthéon de dieux originels. On n’est jamais assez bien protégé. Cela ne posait alors aucun souci, puisque l’histoire qui les intéressait, commencerait avec la naissance du prophète divin. Qu’on le nomme Cérès, Mithra, Jésus, ou autre, cela n’avait aucune espèce d’importance, vu le nombre de langues différentes qui circulaient alors à travers le monde. Plus personne aujourd’hui ne se comprenait. Seul le contenu du message, et l’orientation à suivre, et à comprendre, devait primer sur le reste. De toute façon, les hommes ne se comprenaient qu’à travers les armes, le sang et les pleurs, et seul le vainqueur avait raison. La seule différence avait le passé, c’est qu’il ne resterait plus qu’un seul dieu unique pour tous les hommes.

En fait, Constantin était d’origine de Mésie, cela ne s’invente pas. C’était une des contrées des Balkans, de la Dancie, pays des Thraces. Leur culture religieuse reposait sur Mithra et sur Cybèle. Au début du règne de Constantin, l’empire romain était dirigé par quatre augustes. On appelait cela une tétrarchie. Mais il y eut également à une certaine époque sept augustes, ou sept dirigeants qui se partageaient l‘empire. Pour remédier à ces troubles, et à ces guerres civiles, Constantin adopta le principe d’un seul dieu, et d’un seul roi pour diriger l’empire. Constantin n’adoptait cependant pas le christianisme, bien qu’il se fasse baptiser sur son lit de mort par un prêtre arien. L’astuce, était que ce dieu unique n’avait pas de nom propre, et que chacun pouvait voir en lui la divinité qu’il voulait. Surtout qu’à cette époque, les églises chrétiennes orientales se disputaient entre elles. Constantin n’imaginait probablement pas que cette religion orientale allait devenir le catholicisme d‘occident, et la plus grande religion du monde. Un autre facteur qui décida Constantin de changer la religion officielle, était que Constantin ne voulait plus vivre à Rome. Il avait peur des barbares. Aussi, il se fit construire à Bysance une nouvelle capitale qu'il nomma Constantinople. Il ne pouvait plus honorer les dieux de Rome à Bysance.

Pour refermer définitivement toute polémique à venir, ce nouveau dieu unique, n’aurait aucun nom propre. On l’appellerait Dieu, Seigneur, Maître, ou tout autre type de titre prestigieux. Il n’y aurait plus aucun conflit, ni aucun blasphème. Seul la voix du prophète serait entendue. Le christianisme s’imposa tout simplement, parce qu’il avait une longue ascendance qui remontait jusqu’au premier couple humain, rejoignant en cela toute la tradition Mésopotamienne. La seule différence était le livre. Les peuples de la Mésopotamie, après l’abandon de l’écriture cunéiforme, n’avaient trouvé aucun scribe courageux pour réécrire leur histoire en langue Phénicienne. Les égyptiens quand à eux avaient déjà oublié le nom de leur dernier pharaon, et s’adonnaient depuis des siècles aux rites nouveaux.

En plus, la religion chrétienne n‘imposait pas des rites trop dures à respecter comme la religion juive. Samaritaine, ou celle issue de Zoroastre.

Dionysos, ou Noé, permettait de fêter la treille comme les romains aimaient. Les pécher étaient pardonner, pour peu que l’on fasse pénitence.

Malgré tous ces arrangements, imposer un seul dogme ne fut pas aussi facile à faire, loin de là.

Il est impensable d‘imaginer, que Constantin, adepte de Mithra, renonce à son dieu, d’autant plus que c’était maintenant la religion préférée des légions romaines. Alors! Pourquoi ne pas avoir imposé cette religion comme unique. Et bien, parce que le culte de Mithra était une religion à initié, et à mystères, et restait donc assez secrète. Elle ne répondait pas à toutes les questions fondamentales que l’homme se pose. Qui je suis, d’où je viens, où je vais. En plus, elle est loin d’unifier toutes les autres. Le christianisme, déjà présent depuis le début de notre ère, avait fait des émules. Il faut rappeler que le christianisme a engendré plus de trois mille religions différentes, dont l’église d’Orient, l’Orthodoxie, l’Arianisme, le Catholicisme, les Cathares, le protestantisme et toutes les autres.

Le christianisme des débuts était assez conciliant. On ne se posait pas encore la question de savoir si ce prophète qui annonçais la volonté du très haut était d’essence divine, ou s’il était simplement un simple homme inspiré du divin. Au début, on ne parlait ni de sa mère ni de son père. Il est incroyable de penser que le christianisme du début, ne faisait même pas l’unanimité au sein même de ses églises. La plupart des textes qui rédigent le second testament, ont été écrit jusqu’à l’an cinq cent. De plus, ceux-ci ont été sélectionnés parmi un nombre invraisemblable de textes apocryphes. C’est-à-dire des textes dont personne ne sait qui les à écrit, et si ce qu’ils contiennent à un fond de vérité. Il y eut des textes inouïs qui se contredisaient même les uns les autres. Seul le nom de Jésus fit l’adhésion de tous, probablement parce que ce prénom était très répandu. On ne sait toujours pas si Jésus est né à Bethlen, pays de Judée, ou bien s’il est né à Nazareth, pays de Galilée. Ce pays était beaucoup plus tourné vers Adonis que vers Yahvé. Entre les deux, Israël, qui vénérait entre autre Élohim, Baal, Astarté.

L’église mit presque mille ans pour accorder son violon. De toute façon, avant les croisades, et avant l’inquisition, les gens, en Gaule continuait de vénérer leurs divinités, qu’un prêtre avait rebaptisés, relookés et disposés dans de nouvelle église flambant neuf.

Constantin, que l’on présente comme farouchement converti au christianisme, se fit même dire, à sa mort, les derniers sacrements par un prêtre arien.

Clovis hésita même à devenir arien comme la plupart des membres de sa famille. Le Catholicisme jeta l’anathème contre l’Arianisme. Cette doctrine prônait entre autre chose, de la non essence divine de Jésus. Dieu est intemporel, alors que Jésus était matériel, issu du corps d’une femme. Jésus tendait vers la perfection, sans jamais atteindre le niveau de Dieu, qui lui seul est parfait. Cette conception ressemblait assez au culte de Mithra, fils d’une vierge, né le 25 décembre, et qui louait le retour du dieu solaire. Mais de l’Arianisme, l’église conservera cependant le principe de la sainte trinité. Constantin fut le père de l’église d’occident: l’Orthodoxie. Il y eu plus tard une scission entre l’Est et l’Ouest. Probablement pour une histoire de pouvoir. À l’Ouest, le Catholicisme naquit. L’église Catholique ne se fit pas en un jour, la place réservée à la Sainte Vierge marie dans le nouveau testament date du premier millénaire. Probablement pour concilier toutes ces croyances païennes qui vouaient à la déesse mère. La christianisation se fit progressivement, et l’église Catholique, seule à pouvoir prêcher officiellement en occident, dû se battre contre d’autres églises, comme celle des Cathares. Pour cette église qui reconnaissait le Christ, la vie sur terre était une épreuve, afin de se purifier, pour accéder aux mondes du divin. Cette église prêchait la pauvreté, et ses disciples s’appelaient les bonshommes. Des missionnaires de l’église catholiques partirent évangéliser le monde des barbares et des gentils. Dans les pays nordiques, ce fut relativement simple. Les prêtres, mandatés par l’église Catholique offraient des présents aux rois des royaumes traversés, pour adopter cette nouvelle religion. Dans ces cultures polythéistes, avoir un dieu de plus, ne causait pas de soucis, surtout si en plus on en était gratifié. Quand je dis que cela fut assez facile, ce n’est pas aussi évident que cela. Imaginez des prêtres missionnaires, qui ont une langue d’origine totalement différente, qui ont en plus appris le latin et la bible, devoir expliquer à des peuples, parlant un tout autre langage, l’histoire d’un fils de dieu crucifié comme un mendiant. Parfois, le même peuple avait plusieurs idiomes, ou langues vernaculaire différentes, des gens du peuple, frustres, ignares, avec une culture spécifique. Mais les missionnaires durent se résoudre à voir leurs ouailles prier d’autres dieux, une fois rentrés chez eux. Les missionnaires n’étaient pas là en état de force. Ce ne fut pas la même méthode qui fut utilisée pour convertir les gens du nouveau monde mille ans plus tard. Là, les missionnaires étaient accompagnés de soldats sanguinaires, assoiffés de richesses et de gloires.

L’Armorique avait déjà changé de religion, au néolithique, avec l’arrivée des peuples provenant de Méditerranée. Il faut dire que la population Armoricaine était très faible. La France ne comptait, à cette époque, qu’une population estimée entre quinze à vingt mille personnes. En Armorique on dénombre 0.03 habitants au kilomètre carré. Avec la gallo romanisation, la population française avait fait un bond en avant avec toutes ces émigrations venant maintenant de l’Est. En Armorique, les principales villes côtières, avaient subi les foudres des légions romaines. Ces villes qui avaient fait fortune avec le commerce, avec la Méditerranée, principalement avec l’âge du bronze, où le pays exportait du cuivre et de l’or, contre des denrées du sud, comme le vin. En revanche, le pays du centre Bretagne n’avait pas trop souffert. On ne vole pas un pauvre et on ne tond pas un chauve. Au cinquième siècle, le peuple des Ossismes s’est refait une santé financière, sur le littoral principalement. La christianisation c’est opérée encore plus facilement. D’abord, parce que la nouvelle religion s’était inspiré des anciens mythes. Les missionnaires ne parlaient que latin, les bretons que leur patois. Les débuts de la christianisation avançaient pas à pas. C’est à l’arrivé de l’an mille que l’église annonça la fin du monde et le jugement dernier. Là, comme par miracle, tout le monde se fit baptiser.

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